Ferme de Talphan

Le jeune femme s'assit sur une chaise au bout de la table, regarda le partage effectué par Talphan. Pour elle, le menu était une patte de lapin, des pommes de terre écrasées et des champignons. Pour lui... le reste du lapin. Elle retint un petit rire et leva vers lui son regard qui commençait à virer au bleu.
Dehors, les nuages s'effilochaient, laissant voir les étoiles.

"ça ira... mais tu sembles affamé... "remarqua-t-elle en s'emparant de sa fourchette et de son couteau.


Elle détacha avec une précision chrirugicale la viande qui adhérait aux os, puis commença à manger, prenant de petites bouchées de lapin, de pommes de terre et de champignons. L'assiette fumait devant elle, et son estomac se fit entendre. La nourriture chaude la réconfortait.

Plus loin, le chien à moitié loup dormait près de la cheminée.

"il faudra donner les restes au chien..." murmura-t-elle à son compagnon.

Talphan haussa les épaules, il n'était pas affamé, loin de là mais il mangait beaucoup à ses repas. Et, qui plus est, il mangait exclusivement de la viande. Pourtant il avait une silhoutte plutôt mince. Il arracha une deuxième patte du cadavre de lapin qu'il avait dans son assiette et la posa devant le chiens. Il préfèrait cela, car il savait très bien qu'il ne resterai rien de la carcasse de l'animal.

"Comment trouve tu ma cuisine?" Demanda t-il, d'une voix neutre.

Il arracha une troisième patte et la mordit sauvagement dedans. Si jusque la il s'était montré galant et courtois, sa façon de mangé était plutôt vulgaire, voir même animal ...

Isis regarda avec étonnement le jeune homme. Ses manières à table avaient tout de repoussant. De repoussant et de frustre. Elle avala la suite de son repas puis eut un petit sourire de politesse.

"Ta cuisine est convenable..." lui répondit-elle assez poliment.

Puis elle le considéra encore un moment. Son allure n'était pas si ignoble, pensa-t-elle, au premier abord. Il était mince, grand, ses yeux avait une couleur un peu étrange, ses cheveux brillants. Non, il n'était pas ce que l'affreuse adolescente aurait appelé une mocheté. Pourtant, ces manières là la répugnaient, elle qui avait souri en le surprenant derrière la porte de la salle de bain, elle le trouvait maintenant... dégoutant.

Elle bailla, puis se leva, le laissant à son festin.

"je vais me coucher... bonne nuit..." souffla-t-elle.

Puis elle tourna les talons, reprit le chandelier et monta lentement l'escalier jusqu'à sa chambre.

La petite pièce était sombre. Isis ferma les volets et les rideaux, sortit de sa besace le livre de médecine de sa mère et l'ouvrit à l'étrange page. L'égnime s'étalait là, dans ces signes inconnus, dans cette unique phrase qu'elle comprenait, "l'élodée pousse comme le chiendent", dans ce dessin d'une plante qu'elle n'avait jamais vu. Elle soupira, referma le livre et se dirigea vers le lit.

Lentement, elle se dévêtit à nouveau, ne gardant autour du cou que son pendentif, puis se glissa entre les draps frais. Elle ferma les yeux, écouta les bruits de la nuit. Alors sa respiration se fit plus profonde et les bougies s'éteignirent.

Talphan finissa son repas dans le silence, sa cuisine était convenable pour Isis. Cela devait être une bonne chose, Isis semblait avoir des gout de luxe et Talphan n'était qu'un simple fermier. Elle finit aussi son repas et quitta la cuisine pour sa chambre. Les manière de Talphan lui inspirait une profonde répugnace, c'était vrai qu'il ne mangé pas très proprement.

"Bonne nuit."

Lui, il resta dans la cuisine pour nettoyer les assiettes et les couverts. Lorsqu'il eut finis de faire la vaisselle, il monta à sa chambre et s'allongea sur le lit. Il passa le reste de la nuit à regardait le plafond, si il s'endormait, ses cauchemars reprendrai et il réveillerai Isis. Elle viendrai surment voir si il allait, et il devrai trouvé un excuse.

Des zébrures rouges et la chaleur contre ses yeux. Peu assurée, Isis ouvrit un oeil, puis un autre. Un rayon de soleil flitrait à travers les volets. Elle se redressa, laissant glisser la couverture au pied du lit.

*Maman...*

Une pièce qu'elle ne connaissait pas. Elle resta un instant hébétée, perplexe devant la petite chambre propre. Puis tout lui revint. La cérémonie, ses incessants voyages, Morison et sa quête... Et la rencontre avec un homme du nom de Talphan qui l'hébergeait.

Elle se leva, s'habilla et ouvrit la fenêtre. La rosée couvrait encore les champs sinistrés et une brume épaisse flottait au-dessus de la terre retournée. Elle respira l'odeur de l'aube. Une odeur de brulis, de fauve aussi. Elle referma la fenêtre devant la puanteur. Ce village devait avoir des meurs particuliers.

Isis ouvrit doucement la porte et écouta les bruits de la maison. Le propriétaire était réveillé et préparait quelque chose dans la cuisine. La jeune femme referma la porte, puis se tourna vers la petite table. Elle prit la dague et la passa dans sa ceinture, puis son regard s'attarda sur le livre de medecine. Elle en caressa la reliure en cuir, les pages aux tranches finement doré à l'or.

*L'élodée pousse comme le chiendent...*

Pensive, elle remisa le précieux volume dans la besace, puis quitta la chambre pour rejoindre Talphan dans la cuisine.

Talphan réalisa la présence de Isis qui venait de descendre l'escalier. Il sortit un autre verre et le remplit de café. Il lui tendit en demandant :

"Tu as passé une bonne nuit ? "

Il y avait fort longtemps que personne n'avait dormis dans cette chambre. Il se demandait si le lit était toujours aussi confortable. Un détail lui revint à l'esprit, le bal devait bientôt avoir lieux ! Tous les habitants et voyageurs devaient y participer, il fallait savoir si elle resterai là jusqu'au commencement du bal et surtout si elle avait une robe de soirée.

"Au fait, je dois te prévenir qu'un bal aura lieux très prochainement. Aurons-nous le plaisir de vous y voir ?"

Isis salua son hôte et s'assit sur une chaise. Talphan lui avait servit un café. Elle y trempa les lèvres, but une gorgée. Le liquide était chaud et fumant, réconfortant cette matinée froide. Plongée dans ses pensées, la jeune femme sursauta lorsqu'il lui parla d'une histoire de bal. Elle reposa doucement le verre sur la table et leva ses yeux bleu d'azur en ce jour ensoleillé vers l'homme devant elle.

"Je ne suis pas venue ici pour m'amuser", murmura-t-elle.

Elle s'arrêta, le regard perdu dans le vague. La maison était sombre, un peu trop tassée sur elle même. Isis trouvait ça triste. Terne. Ce village entier avait eu l'air terne. Une fête dans un tel endroit ? Elle frissonna. Quel genre de fête ?

"Et je n'ai comme vêtement que ce que je porte", ajouta-t-elle dans un léger sourire.

"Je ne pense pas que vous ayez le choix, les anciens nous ont ordonnés a tous d'y participer.
Même les gens de passage doivent y assisté."

Talphan dit ça d'une voix neutre, lui aussi était obligé d'y allé. Jamais il n'aurai été à un bal de son pleins gré. Il finis son café et se leva, elle n'avait pas de robe de soirée.Il allai donc devoir lui en prêter une de sa mère adoptive.

"Suis-moi, je vais te préter une robe, tu choisira celle que tu préfère parmis celle de ma mère."

"Cela est-il vraiment nécessaire ? "

Isis fit la moue. Elle ne souhaitait pas porter les vêtements d'une morte.

"Ma propre robe n'est-elle pas suffisante ? "

La jeune femme se leva et tourna sur elle-même. La robe blanche qu'elle portait vola doucement. Elle était pratique et la mettait en valeur, faisant ressortir ses courbes avec avantage et réhaussant sa poitrine, ce qui lui avait permis de faire fondre les coeurs des hommes plus d'une fois. Elle se rapprocha de Talphan et lui susurra d'une voix rieuse :

"N'est-ce pas que cela fait envie aux hommes ?"

Elle recula en riant, ses yeux bleus plein de malice.

Talphan haussa les épaules, sans trop savoir quoi répondre. C'est vrai qu'il trouvait Isis très belle comme elle était présenté mais pouvait-on considérer son opinion comme celle des hommes en général?

"Fais comme tu veux..."

Voila la seul chose qu'il trouva à répondre à Isis. Il aurai pu lui dire que sa robe était très belle et que ça irai parfaitement avec la soiré prévu. Mais il ne le fit pas, il n'osa pas le faire. D'ailleurs, son regard qui était posé sur la jeune femme devant lui se détournis vers le sol. Talphan éprouverait-il de la timidité?

Isis riait devant la réaction de Talphan. C'était décidément un jeune homme timide... Elle se calma un peu au bout de quelques minutes, puis lui sourit de nouveau.

"Alors je resterai ainsi... En quoi consiste cette fête où je suis invitée ?"

Elle redevint soudain sérieuse. Le livre de médecine. Cette fête était au final le moyen d'enquêter sur l'étrange texte auprès des habitants, tout du moins de gqgner leur confiance. On parlait plus facilement de ses problèmes à la personne qui nous sauvait la vie. Elle hocha la tête, sastifaite de son raisonnement.

*Nous pourrions trouver des choses intéressantes...*

Son regard se reporta sur le jeune homme en face d'elle. Elle avait eu sur lui un certain effet, elle en était sûre... Son sourire s'élargit alors qu'elle cherchait ses yeux rouges.

Talphan entama des explications sur la fête, les yeux toujours rivé sur le sol. Il était réellement troublé par Isis, et son regard fixé ne faisait qu'empirer les chose. Il garda, toute fois, la voix neutre qui ne laissait apparaitre aucun sentiment.

"Le Bal de Samain aura lieux sur trois jours. Il regroupe en fait deux fête, le bal de la Tousaint et celui Hallowen.
Cela se déroulera dans les champs, c'est l'une des fêtes les plus importante pour le village.
Tous le village sera réunis pour cette occasion."

Il leva finalement ses yeux rouge vers elle, son visage n'exprimer aucune émotion, mais l'on voyait à travers ses yeux qu'il était assez confus.

"Lors de ses trois jours, la seul chose que l'on aura a faire seront de boire, manger et danser."

Isis leva un regard rieur vers son compagnons, puis décida de le laisser tranquille pour l'instant. Elle aimait l'effet qu'elle pouvait produire, mais il ne fallait pas harceler le malheureux. La jeune femme se calma un peu et haussa les épaules.

"et quand cette fête commence-t-elle ?" demanda-t-elle.

Elle allait commencer à "travailler" dès cette fameuse fête du village. Peut-être trouverait-elle des indices.

Talphan se calma peu à peu, il faisait de son mieux pour faire abstraction de la panique qui l'envahissait. Il répondit en haussant les épaules:

"Bientôt, c'est tous ce que je sais.
Les conseillers devraient nous donner une date plus précise prochainement."

Une idée le préoccupa tous de même, et si ce jour tombé sur une nuit de pleine lune? Il serai obligé de partir discrètement, sans rien dire à personne, et devrai expliquer son absence auprès des conseillers.

*Rien ne pourrai être pire que cela tombe sur une nuit de pleine lune ...
Mieux vaut ne pas y pensé.*

La jeune femme repoussa ses longs cheveux noirs en arrière, puis se dirigea vers l'escalier. Elle se retourna à la hauteur de la première marche.

"Je vais sortir... voir la jument. Et faire un tour." annonça-t-elle à Talphan.

Elle monta avec légèreté l'escalier de bois, entra dans sa chambre pour y récupérer le précieux livre et la besace, passer sa dague à son ceinturon. Une fois le volume relié bien à l'abri sous le rabat de cuir, elle descendit et, appelant le chien à moitié loup, ouvrit la porte.

"Tu prépareras le déjeuner..." lança-t-elle. A plus tard...."

Elle tendit un sourire ravageur à Talphan, puis se tourna vers la lumière encore froide du soleil matinal.

Talphan regarda partir Isis, son sourire ne le laissa pas de marbre, il détourna une fois de plus le regard. Il trouvait ça de plus en plus étrange. Pourquoi avait-il ces réaction qui lui était inconnue à se jour? Il hocha la tête, il n'y comprenait rien. Il ne cherchai pas à comprendre; d'ailleurs. Il décida de rester à la maison pour cette matiné, le matin venait à peine de commencer et il n'avait rien à faire. Il monta dans sa chambre, et pris un livre, Le premier qui venait. Au fils des pages, il découvrit une histoire d'amour, un peu à l'eau de rose. Il reposa assez rapidement le livre, complétement sans intêret à son gout. Il revoya un instant l'image de la voyageuse, une idée lui traversa l'espirt, un instant.

*Non, ce n'est pas possible ... ça ne peux pas être ...
Je ne peux pas le croire!*

Malgrès tous, il dut se résigner à le croire. Isis l'attirer beaucoup, ce sentiment qu'il éprouvait ne pouvait pas être considérer comme de l'amour. Du moins pas encore...

"J'ai toujours le déjeuner à préparer!"

Il sortit de la maison, un peu perturber, acheter le repas de se midi.

L'air piquant remplit ses poumons. La jeune femme s'avança lentement sur le chemin défoncé, le chien à moitié loup à sa suite. Elle longea les barbelés rouillés qui bordaient les champs dévastés et fumants, puis poussa la porte vermoulue de la grange. Tranquillement, elle flatta l'encolure de la jument noire et lui passa un harnais et un licol de cuir.

"bien dormi ? " murmura-t-elle.

Isis sauta sur le dos de l'animal et le dirigea à l'extérieur, sous un soleil qui montait doucement. Elle éperonna les flancs du cheval noir. Celui-ci partit au trot à travers les champs boueux. L'odeur étrange qui avait assaillit la jeune guérisseuse à son réveil s'estompait un peu, mais les relents se faisaient sentir dans les jeux hasardeux du vent. De nouveau, une sorte de répugnance envers ce village souleva le coeur d'Isis. Elle arrêta la jument sur le faîte d'une colline, à l'ombre d'un arbre décharné et sans feuilles aux multiples cicatrices de foudres et de feu. Ses doigts cherchèrent son médaillon en ivoire dans le creux de son décolleté, puis se refermèrent sur le disque blanc et chaud. Elle soupira, ferma ses yeux bleus. Son coeur battant se calma un peu.

"L'élodée pousse comme le chiendent... l'élodée pousse comme le chiendent... l'élodée pousse comme le chiendent" répéta-t-elle d'une voix d'abord affolée, puis qui se fit un peu plus sereine.

Isis rouvrit les yeux. La jument broutait les maigres herbes jaunies et sèches. Plus loin, le chien à moitié loup s'était couché. Depuis l'arbre décharné, elle voyait la ferme de son hôte, une bâtisse et des terres surtout qui manquaient d'entretien. Puis venait la lisière de la forêt, fôret au sujet de laquelle semblaient circuler d'étranges rumeurs. A sa droite se dressait le clocher, lugubre, de l'église de Morison et elle pouvait distinguer les maison en pierre et en bois, la crasse qui régnait dans certaines rues.

*Ou vais-je trouver une élodée dans ce si sinistre endroit ?*

De loin, elle aperçut soudain Talphan prendre le chemin du village, ses cheveux violets brillant à la lumière blafarde du soleil.

Talphan vit au loin Isis sur sa jument, il accelera légerement le pas. Malgrès la distance, il réussi à voir qu'elle semblait préoccupé, elle aussi. Lorsqu'il ariva à son niveau, il fit comme si de rien n'était. Il fit de son mieux pour cacher ses doutes, et son affolement face à ses possible sentiments. Il était le maître en la matière! Son regard fixé vers l'horizon, il demanda lui de la voix la plus calme possible:

"Je vais cherchait notre repas, qu'est ce que tu veux manger?"

Isis regarda Talphan s'avancer vers elle, impassible sur la selle de sa jument. Elle rejeta ses cheveux en arrière et remisa son pendentif sous sa robe. Elle adressa un léger sourire de politesse à son hôte. Derrière elle, le chien à moitié loup se leva et se rapprocha de la jument.

"Fais ce que tu veux... je ne suis pas difficile" répondit-elle sur un ton neutre.

L'image du jeune homme se baffrant la veille lui revint. Elle sentit encore du dégout pour cet homme. Pourvu que le repas de midi serait moins digne des plus grands ivrognes des tavernes. Elle rabattit sa cape sur son corps et talonna la jument. L'animal commença doucement à descendre de la colline, sa cavalière ne jetant plus un seul regard à Talphan.

"Je vais faire un tour... ne me dérange pas avant le repas..." ordonna-t-elle un dernière fois.

La jument noire s'éloigna sur un rythme nonchalant, à sa suite le chien à moitié loup.

Talphan regarda partir Isis sur ça jument, toujours suivit de son chien. Elle semblait beaucoup lui donné d'ordre, mais il s'en fichait. Après tous, c'était lui qui l'avait invité chez lui. Il ne devait s'en prendre qu'a lui même! Il se retourna vers le village. Qu'allait il faire à manger? Il ne savait même pas si il allait manger à midi! Au moins, Isis n'aurai pas à supporter ses manière à table.

*Bin, je vérai sur le moment.*

Il reprit son chemin d'un pas lent, replongeant dans ses pensées, encore tourné vers la belle cavalière qu'il pouvait apercevoir au loin.

La jument noire s'éloignait tranquillement, emportant sur son dos sa jolie et impétueuse cavalière. Isis réfléchissait en se rapprochant de la lisière de la forêt. Il fallait qu'elle aille à cette fête, interroger les gens, voir qui seraient ses futurs patients, et surtout s'ils seraient aussi obscurs que leur village le présageait.

*des gueux... je le crains... même Talphan a d'horribles manies*

Elle se demanda si elle n'était pas trop méprisante et trop hautaine envers les villageois. Pourtant, c'était ainsi qu'elle avait obtenu ce qu'elle voulait à travers le monde. Les hommes, l'argent, les informations... Les pauvres d'esprits s'inclinaient toujours devant une grande dame. Elle ne l'était certes pas, pourtant, un de ses riches amants près des mers lui avait dit un jour qu'elle surpassait de loin les femmes oisives de la cour...

Ses souvenirs firent place à ses préoccupations présentes. Un médecin habitait-il dans ce village ? Y avait-il un apothicaire qui pourrait la renseigner ? Elle arrêta sa monture près de la grange pourrie. Elle demanderait à son hôte. Il semblait avoir toujours vécu dans ce trou à rats.

Pendant que Isis se préoccuper des raison de sa venue au village, Talphan revenait tranquillement dans sa ferme de "gueux". Du moins c'est ce qu'aurai dit la jeune femme. Elle avait un air méprisant envers les paysans, elle ce considérer peut être mieux qu'eux. Bien sur, elle n'était pas du même milieu social, elle ne vivait pas dans les même condition.

*J'espère qu'elle apprécira le repas ... elle doit avoir des gout de luxe."

Il poussa la porte d'entré et posa le sac contenant leurs repas sur la table. Il y sortit un poulet, un poulet entier. Il commença à le dévorer...cru. Heuresement qu'Isis n'était pas là! Elle aurai surment était dégouter. Il réussit à engloutir un poulet entier en moins de cinq minutes. Après ça, il attendit Isis pour préparer son repas. Cette fois-ci, il avait dans l'intention qu'elle l'aide.

Isis s'éloignait de la maison dans les hautes herbes et l'humidité. Elle avait sauté à terre quelques instants plus tôt, et tenant sa jument par la bride, s'avançait doucement le long de la lisière des bois. Elle n'était pas pressée de rentrer. La forêt l'intriguait et l'attirait. D'étranges rumeurs courait au sujet de créatures vivants sous le couvert dense des arbres. La jeune femme n'accordait foi qu'à très peu d'entre elles. Souvent, les versions de ses patients saouls ne se recoupaient pas, et parlaient d'animaux fabulés. Pourtant, en ce qui concernait l'élodée...

* Au pays des monstres, l'élodée pousse comme le chiendent...*

Elle restait songeuse. L'élodée poussait habituellement dans les rivières. Les environs de Morison étaient certes humides, mais elle n'avait vu ni entendu aucune rivière... Peut-être une énigme se cachait-elle derrière l'assertation.

Elle prit le chemin du retour, se dirigeant vers la grange et la ferme de Talphan. Ce dernier devait avoir préparer son repas. Avec douceur et assurance, elle rentra la jument, la désella et l'emmena jusqu'à un box propre. Puis, le chien à moitié loup sur ses talons, elle se présenta dans l'embrasure de la porte de la batisse ou l'attendait Talphan.