retour au lac

[retour du village]

Minaeleron venait de quitter le village. D'après ce qu'il avait comprit, Elène n'attendait aucun enfant. Il avait été dupé. Par quoi, par qui, il ne savait pas. Mais ce qui habitait le corps de Elène, ce n'était pas un enfant, mais autre chose. Quoi exactement, il ne savait pas. Mais maintenant qu'il savait que ce n'était pas un enfant, son instinct protecteur c'était effacé. Il avait peut être dit qu'il voulait la compter parmis ses amis, mais cela avait un rapport avec son instinct. Si elle avait été réellement en ceinte, à la naissance de l'enfant ils seraient restés amis. Mais ici, cela n'avait rien à voir.

Il marchait donc au travers de la forêt. Sous son apparence humaine, il savait qu'il risquait d'être attaqué, mais il avait d'assez bons réflexes pour se défendre. Il ne craignait aucun adversaire. Du moins pour l'instant. Enfin, il arriva au lac. Premier impression, il était vide de Syrènes. Il semblerait que tous soient partis à la chasse. Il avait raté le groupe. Tant pis. Il s'assit au bord et plongea ses pieds dans l'eau, reprenant ainsi forme aquatique. Il ne plongea cependant pas tout de suite. Il voulait observer encore un moment les alentours tant aimé du lac. Quand il fut satisfait, et que ses branchies le brûlèrent trop due au trop plein d'oxygène, il plongea.

Il nagea, ou plutot se laissa couler, vers le fond du lac. Il aimait descendre très bas. Le clan ne vivait pas dans les profondeurs de l'eau. Il vivait plutôt sur les bord du lac, dans des eaux peu profondes. Mais certains, tout comme lui, aimait plonger dans les profondeurs de leur élément. Il descendit un long moment sans jamais toucher le fond, puis il remonta d'un coup de nageoire. Il remonta jusqu'à un niveau où les jeux de lumière sur la surface de l'eau étaient visibles et il se stabilisa entre deux eaux, ne bougeant plus. Il resta là, à regarder les reflets de la lumière. Comme s'il attendait quelque chose.

[libre]

[[retour du village
Ps : comme j'ai un peu de temps je m'incruste XD]

Mab était passée devant les gardes sans même que ceux-ci ne la voient. C'était trop simple de les abuser. Mais cette pensée s'envola très vite quand elle arriva à la lisière de la forêt. Sa chère, très chère forêt.

Les arbres murmurèrent entre eux, un peu comme s'ils mijotaient quelques plans douteux, et comme elle avançait encore un peu, le bruissement des feuilles, le langage des arbres, les plantes, l'herbe, toutes marques d'hostilité disparue, et le poids qui pesait sur les épaules de Mab se volatilisa.
Elle oublia un peu la lycan et ses secrets. Elle était redevenue l'esprit d'Ecorce d'Argent, son protecteur, et l'un de ceux qui gardent la forêt. Ses pieds ne s’enfonçaient plus dans le sol, ils n'agressaient plus la terre, ils effleuraient simplement les brins d'herbe les couchant légèrement comme l'aurait fait le vent.

Mais là où demeurait son bonheur, là où elle s'extasiait, s'était de courir, entre les arbres, rires, jouer à un cache-cache sans véritable poursuivant, elle essayait de devancer les rumeurs des arbres, et eux, jouaient avec elle et essayait de l'attraper. Elle volait presque dans sa joie de retrouver son élément.

Soudain une branche souple, traîtresse, celle d'un saule pleureur, l'attrapa et la fit glisser sur le sol, elle devint prisonnière de l'herbe. Celle-ci l'accrochant doucement et la chatouillant par en dessous. Elle ria, de ce rire fluide et doux qu'ont les esprits.
Puis le jeu se termina, et les brins d'herbe la laissèrent tranquille.
Elle se releva et se rendit compte qu'elle était arrivée près du lac. Peut-être verrait-elle un esprit de l'eau ? Ou une syrène ?
L'un de l'autre, elle en serait contente.

Rien ... rien n'apparut elle pensa qu'ils avaient quelques occupations alors elle se rallongea.

Elle regarda les feuilles des branches du saule pleureur qui tombait devant elle, laissant tout juste le miroitement de l'eau visible. Dans ce beau spectacle qu'elle n'avait cru ne plus jamais revoir, ou même reconnaître tellement le village des hommes lui avait paru abominable ... et "brut", elle trouva le petit bonheur qu'elle cherchait, elle ferma les yeux en soupirant d'extase.
Les feuilles lui firent signe et la douce voix de l'arbre venait à elle. Elle l'écouta. Il ne lui parla pas de son absence car les arbres respectent le silence des autres et ne font que répondre aux questions, ils n'en posent jamais.

"Cela fait longtemps que tu n'es pas venue ici..."

Elle avait oublié que leur murmure donnait l'impression de ne jamais finir, elle replongeait petit à petit dans ce qu'elle avait vécu, dans ses habitudes.
"Oui, très longtemps... " elle regarda l'arbre et se rapprochant de son tronc elle caressa son écorce, "...où sont-ils tous ?
-Tous partis à la chasse...
-Pour les syrènes je veux bien, mais et les esprits ?
-Quelque chose bouge à l'Est, ils sont allés voir et je ne pense trop me tromper si je dis qu'ils sont partis à la chasse..."

À l'Est, mais c'est la lisière de la forêt, la zone de bûcherons. Elle ne fit rien remarqué, elle n'annonça pas qu'elle avait donné une frayeur bleue au prêtre du village pour qu'il cesse le massacre.
Elle resta là, le regard dans le vague elle ne pensait plus à rien, seules des idées allaient et venaient, parfois sans lien, mais la plupart tournaient autour de ses souvenirs.

"J'aimerais assez t'entendre chanter. Tu ne chanteras jamais aussi bien qu'une syrène mais tu as une belle voix pour un esprit..."
Mab sourit :
"ça c'est gentil de ta part, si je me souviens bien tu pouvais être désagréable !"
Il ne lui répondit pas, alors elle commença à susurrer un air, et comme la chanson venait, sa voix prenait de l'assurance et montait un peu, puis suivant un air changeant et doux elle continua à chanter dans le langage de la forêt, rumeur qui effleure l'herbe et la surface de l'eau dans des syllabes tout juste distinctes.
La langue des hommes disparue pendant un instant et elle retrouva sa totale personnalité, seule avec l'arbre.

[fini ! Tu peux venir quand tu veux Minaeleron]

Gabrielle qui avait parcourrut le village au pas de course elle était passée vite fais chez elle prendre sa dague un peu plus imposante s'aventurer en foret sans être protègée n'était pas très prudent même si elle était capable de tuer un homme avec un coup rapide et prècis de la main elle préfèrait quand même avoir un petit couteau sur elle sa lui avait sauvée la vie la nuit lorsqu'elle...s'était fait mordue cette nuit revenait toujours dans ces rêves un vrai cauchemards. Elle arriva et sauta au dessus d'une branche basse et ariver devant le lac elle était passée dans la clairière et avait attendue une bonne heure l'esprit avait due arrivée plus tôt elle avait surement oubliée leur rendez-vous tant pis Gabrielle s'était promenée peut-être la trouverait-elle par hazard elle avait une épée accrochée en bandoulière dans son dos un dragon noir dessiné le long de sa lame qu'on appellée lame du dragon à cause justement de se dessin. Elle arriva au bord du lac elle s'agenouilla et prit un peu d'eau dans ces mains elle laissa le liquide couler entre ces mains sa l'amusée elle se redressa et regarda autour d'elle la nature très présente elle renifla l'air s'était si pur une superbe odeur de nature. Le bien être totale. Un souffle du vent carressa son visage et fit légèrement bouger les mèches devant ces yeux. Elle se leva et regarda les arbres elle caressa l'écorce de l'un d'eux elle souria et s'allongea au bord du lac dans l'herbe fraiche regardant le ciel avec un sourire evident.

Minaeleron sommeillait tranquillement entre deux eaux. Regarder les jeux de lumière lui donnait souvent envie de dormir. Il somnolait donc tranquillement. Il ne se doutait pas que deux personnes se trouvaient en se moment aux abords du lac. Pourtant, il finit par ouvrir brusquement les yeux. Son instinct était en plein ébulition. Quelque chose n'était pas normal. Et ce quelque chose, consernait le lac. Peut être une simple présence. Il venait enfin de les remarquer. Il se redressa et remonta à la surface. Il ralentit sa montée en arrivant en haut et perça doucement la surface. Il découvrit sa tête et ses épaules.

Ainsi découvert, il axamina les alentours. Aucun de ses "frères" n'étaient encore revenus de la chasse. Donc, ce n'était pas eux qui avaient réveillé son instinct. C'était une autre créatures. Deux autres créatures. Il y en avait deux. Il n'en doutait pas. Regardant mieux, il en trouva une allongée dans l'herbe et qui ne semblait pas intérêssée par le lac. La deuxième était assise et chantait. Alors c'était ça qui l'avait sortit de son demi sommeil. C'était la voix de cette fille. Il ne bougea pas tout de suite, se demandant se qu'il devait faire. Il finit par lever les yeux au ciel. Il avait une brusque envie. Faisant fi des deux présences, il replongea et, prenant de l'élan, il s'expulsa de l'eau pour replonger. Il aimait sentir le changement d'élément. C'était agréable. Pendant se changement, il ne prenait pas son apparence humaine. Il n'en avait pas le temps. Donc son organisme n'avait pas à en souffrir.

Souriant pour lui même, il recommença. Il en profita pour admirer les jeux de lumière sur ses écailles turquoises et dans ses mèches bleues. Tout était parfait pour le moment. Il n'avait pas besoin d'autre chose. il voulait juste se sentir bien. Et il l'était. Il refit quelques saltos plongés, ne s'occupant toujours pas des deux personnes qui se trouvaient là. Il n'y ferait attention que si elles signalaient leur présence. Mais si l'une d'elles osait l'attaquer, cela finirait mal.

[juste une chose Mab, évite les doubles poste. Edite plutot]

Gabrielle avait sentit une présence une syrène ? Nan pas possible elle était près d'un lac elle était stupide de ne pas y avoir pensée toute suite elle se redressa à quatre pattes au bord du lac des mouvements étaient eprceptibles mais elle ne voyait pas l'origine. Elle souria d'un air amusée. Elle regarda ensuite le ciel elle ne l'attaquerait pas elle n'en voyait pas l'utilité sauf biensur si c'était lui ou elle qui l'attaquée. En ce cas elle se défendrait rien de plus naturelle pour elle. Elle passa sa main dans l'eau elle aimerait bien en voir un juste une fois sa curiosité était presque grandissante. Elle continua à effleurer l'eau sans même s'en rendre compt elle n'aimait pas se retrouver sous l'eau contre son grès mais à son contact l'eau elle aimait bien.

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