Une rencontre noctune

Elle avait besoin de cette dose d'adrénaline que lui procurait les ballades nocturnes, ils avaient travaillés comme des forcenés pour rendre le chateau habitable, et confortable par la même occasion.
Elle n'avait pas vu son frère jumeau de la nuit, elle ne savait pas où le trouver et pensait que c'était une bonne excuse pour pastir dés l'instant en forêt.
Sa fénètre était haute, elle sourit. Se penchant par la fenêtre, en glissa dans l'ombre de la façade. Elle avait une sorte de pantalon avec quelques pans qui s'en détachait, donnant à sa silhouette quelque chose d'appart quand le vent s'engouffrait dans ce labyrinthe de tissu, comme il aurait gonfflé des ailes. Elle escalada, la tête en bas jusqu'à arriver à un point satisfaisant où elle se détacha de la paroin se retourna dans les airs et aterris simplement sur ses pieds.

Elle marcha en maîtresse sur ses sens dans l'obscurité totale de la nuit, la lune cachée derrière les nuages, les arbres aux ombres allongées mais tout juste visibles dans cette pénombre grandissante. Le mince brouillard se fandait autour d'elle comme si finalement elle avçait dans de l'eau et que son sillage continuait d'exister après son passage.
Elle passa le mur, sauta de l'autre dans un bruissement de cape, mais aucun son venant de ses pieds au contact du sol ne se fit entendre.
Elle gagna la forêt. Elle allait enfin connaître ce lieu, le chérir et l'aimer mais surtout le comprendre, en associer des souvenirs et y attacher de l'importance. Oui, elle préférait de loin cette atmosphère à celle des pièces sentant le parchemin, contrairement à son frère, et elle n'aimait pas la perpétuellement frénésie des villages, contrairement à sa soeur, quant au fête mondaines, elle les supportait mais y attachait bien moins d'importance que sa mère.

Elle eut soudain une idée, et prit un plaisir à avancer dans la forêt dans toutes sorte de cabrioles, elle allait vite, elle aimait sentir de temps en temps une branche sous ses pieds pour reprendre appui, mais appréciait énormément le fait de s'engouffrer dans les airs comme si elle s'offrait totalement à eux, prête à être brisée ou à escalader toujours. Elle regagnait le sol, remontait dans les arbres, puis en faisant le cochon pendu elle se laissa tomber, rattraper de ses deux mains une branche, accentua ses réflexes par quelques sauts puis s'arrêta soudain.

Elle resta immobile, sa respiration redevenant calme, ses sens tendus à l'extrème.
Soudain elle se tourna sur le côté dans une vrille et dans le même mouvement dégaina un sabre effilé, en argent, dans sa main il semblait attraper l'obscurité comme pour s'en revêtir, il luisait et en même temps il semblait appartenir à la nuit.
Elle le leva d'un geste souple au dessus de sa tête, dans un prolongement de son mouvement et si rapidement que l'attaque qu'elle venait de parer ne fit pas fléchir son bras.
Il y eut en effet un choc, son regard gris tendre comme les profndeurs devint dur acier.