Enfin, enfin !
Le village, elle le voyait, elle se trvait juste en face de l'entrée, bien cachée dans l'ombre de la forêt, à l'abris des yeux, elle pouvait enfin admirer la scène où tout se jouera, où elle pourras voir, observer et subtiliser les vies.
Elle eut un sourire sadique, elle aimait le sang des hommes, elle aimait le sang des femmes, elle les aimait tous, elle n'était une difficile, mais elle avait une grande préférence pour le sang des bébés, encore jeune, et un peu vert, mais d'un goût unique !
Elle avait attendu si longtemps de pouvoir venir, de pouvoir attendre tout le mois où elle devait se cacher avec les autres en attendant que tout soit bon pour qu'ils ne courent aucun danger, si longtemps elle avait attendu de pouvoir trouver la solution qui lui permettrait de passer les portes !
Mais elle avait trouvé, elle avait La solution, et elle pétillait, bouillait de l'intérieur à l'idée de pouvoir accomplir son plan.
Dans sa famille il est presque naturel de posséder le don de la comédie, son sourire s'agrandit.
Elle rejeta sur ses épaules sa cape préférée qu'elle avait prise par cette nuit fraîche pour passer inaperçue : cape noir rembourrée de velour rouge à l'intérieur. Elle la fit descendre jusqu'aus omoplates, laissant voir un haut rouge sombre au reflets envoûtants. Elle releva sa crinière rubis sur sa nuque, elle savait que cela la rendait plus jolie et que ces traits étaient plus affinés. elle se coiffa vite et de telle sorte que l'on aurait aucun mal à croire que sa coiffure initiale avait été dérangée.
Elle mit du désordre dans son accoutrement et retint sa respiration aussi longtemps qu'elle put en se laçant en courant vers la porte. Son visage était métamorphosé, plus la moindre lueur de malice haineuse n'était visable, mais une peur incontrôlable et une innocence à toute épreuve s'ouvrait dans les deux yeux d'un rouge adoucis et magnifique qui ornaient son visage sans défauts.
Elle relâcha sa respiration, et l'ayant retint alors qu'elle était en plein effort la rendit immédiatement haletante. Elle continua de courir en maintenant le rythme, elle montrait de l'empressement, se retournait nerveusement vers la forêt, et tombait parfois contre un caillour. Elle allait vite et pourtant toutes les précautions étaient prises pour que les gardes la voient bien.
C'était des plus ressemblant.
Elle retomba, se précipita de nouveau, affolée et désespérée. Elle dégringola devant un garde, ses vêtements souillés par la poussière. Elle respira pendant des minutes, elle n'en pouvait plus manifestement, son visage était implorant et montrait qu'elle se laisserait ramasser par la première âme bienveillante qui voudrait bien l'aider.
"Aidez-moi ! Je vous en supplie, ils m'ont prise dans un de leur piège, oh s'il vous plait, laissez-moi entrer... AIdez-moi !"
Son cri était presqu'entièrement entrecoupé de sanglots, chaque syllabe était difficilement reconnaissable, et son corps qui soudain semblait aussi fragil que du cristal tremblait de tous ses membres...
"Je les ai vu, les lycans.... leurs dents, je les ai vu ! Oh aidez-moi ! je sens leurs crocs dans ma jambe, je vous en supplie !"
Elle se serra un peu plus contre le garde, implorante, l'autre était complètement éberlué, mais décidé.
Décidé à faire quoi ?