.:† Validée †:. Apisci

Nom : ...

Prénom : Apisci (pour ceux qui aurait du mal, cela vient du latin pisces : poisson, et d'où est dérivé piscine)

Âge : À vue d'oeil 19 ans...

Rôle dans le village : monstre

Race : sirène

Biographie :
Id'vy yunta, de dech ya lunta
`Fendo'li triane fellz onf"to
Iidàa da deri Neruta Neruta
Ku"de kusi rhanta a'vi Neruta

Gezo, triilzen'voy amir tenda
Tranto lé, tiva'amo zenten'do
Ivlenta adoz laienda" diliven''`°
O modenfa iofza talamoré'

Yé Neruta.
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Ecoutez notre chant, venez sous la lune
Entendez notre appel dans le nuit sombre
Suivez-la, et allez à votre mort à votre mort
C'est elle la chanson le requiem et la mort

Humains, c'est le cercle des sons
Il se resserre, dans l'ombre comme l'oeil
Hagard quand on lui arrache le Coeur
Non, elle est là au bout de notre chant ...

La mort.

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Elle est née dans un clan de sirènes, plutôt solitaire comme clan ; il se trouvait dans une rivière, tout près du village de Morison, il y a de ça Très longtemps (si on prend en compte le fait qu'Apisci avait seulement 8 ans et que maintenant elle ne compte plus les années qui s'écoulent) Mais s'il fallait donner une durée assez proche de la réalité alors cela serait d'une soixantaine d'année, encore que le nombre est faible. Soit, disons soixante ans...

C'est un petit clan de six sirènes. Mais déjà à eux seuls toute la rivière avait du mal à les tenir dans son lit. Les humains abattaient sans cesse des arbres, polluaient les airs de leur fumée à leurs forges et ne prenant pas en compte les rivières quand ils répandaient dans l'eau les déchets de la forge, et d’autres industries. La rivière n'avait hélas aucun esprit de l'eau sous son aile qui aurait put l'aider. Elle qui était un torrent elle était devenue fleuve, puis rivière et maintenant les sirènes la voyait devenir ruisseau. La pollution devait boucher la source... À plusieurs reprise ils montèrent le courant pour trouver le jaillissement et le déboucher. Mais soit ils le perdaient en route, soit ils se perdaient eux, loin de leur point de chasse et de leur territoire.

Mais un jour ils arrivèrent au jaillissement, enfin. L'ennui : il disparaissait sous la roche. Bien entendu comme avant il avait été un torrent il leur facile de passer par la grande cavité, mais après alors qu'ils étaient des cavernes souterraines ils virent que la pollutions n'avait pas seulement bouché le lit, mais se déversait en fait directement dans l'eau, de telle sorte que l'eau était emplie d'objets et de substances empoisonnées. Donc même s'ils arrivaient à "déboucher", la pollution continuerait à habiter l'eau et ils mourraient très certainement de quelconques maladies.

Ils retournèrent donc chez eux, le coeur en peine. Apisci avait été laissée dans le ruisseau (c'était le nom le plus qualificatif à ce moment-là) et avec sa peau toute pâle et son petit corps elle faisait pitié dans ce petit courant. Mais on ne la chassait pas. Tout d'abord parce que les poissons de chasseurs se retrouvaient bien vite victimes, et que les hommes ne savaient même pas ce que c'était et pour ceux qui en avaient quelques connaissances ils déguerpissaient de peur de voir ses parents arriver. Elle les vit d'ailleurs se diriger vers elle et l'emmener, pendant le chemin du retour ils avaient pris une décision. Il partirait chercher un autre point d'eau et s'il y avait déjà des sirènes ils leurs offriraient des proies encore chaudes et palpitantes tous les jours jusqu'à ce qu'ils les acceptent.

Ils évitèrent soigneusement la pluie en allant dans quelques cavernes, tant pis les animaux devaient les laisser faire ou mourir sous leurs griffes. Mais finalement ils ne trouvèrent rien, sinon une petite marre. Ils se répartirent, trois allaient à la chasse tandis que les trois autres s'occupaient d'Apisci. Celle-ci grandissait, et à l'âge de dix ans, elle commençait vraiment à ressembler à une sirène. D'ailleurs tous se posaient des questions sur la survie du clan, ils ne pouvaient se permettre de faire d'autre enfants, même s'ils en faisaient assez pour la survie du clan, il fallait quelqu'un pour les protéger quelque temps, or il étaient déjà trop nombreux.

Finalement ils tombèrent tous malade, pendant ces deux ans ils avaient traîné avec eux la fièvre souvenir de leur excursion dans les cavernes sans doute. Puis elle s'était aggravée pendant ce temps de vagabondage, manquant toujours d'eau vivant trop souvent à l'air libre. Seul Apisci qui n'était pas venue à la source qui avait toujours eu une baignade quotidienne n'eut pas de fièvre. Elle n'avait aucun talent de guérisseuse, elle observait les quelques algues de la mare, les sentait allait dans la forêt faisait des essais (souvent sur elle) puis amenait sa concoction plus ou moins efficace à son clan. Ils se sentaient toujours après chaque traitement mais cela ne suffit pas. Un à un ils perdirent la vie. Quand elle eut quinze ans son père, dernier de sa famille, poussa son dernier souffle. Mais pendant trois années il le savait, il le savait que les pommades de sa fille n’allaient pas suffire, il lui enseignant un peu tous les jours sans qu'elle ne s'en rende compte (sous forme de dicton). Et puis, pendant ce temps de maladie, elle dut chasser pour eux et elle eut tout le temps de peaufiner cet art. Même sans famille, et avec le coeur brisé, elle était devenue dangereuse, cela s'expliquait simplement : elle haïssait les hommes. C'était eux la cause de tout ça !

Elle avait au fur et à mesure qu'il y avait eu des décès, elle avait fait les rites qu'on lui avait enseigné pour l'occasion. Et comme elle ne voulait pas pourrir ici dans cette mare qui ne pouvait plus rien pour elle maintenant qu'elle était devenue adulte, elle décida de partir. Où ? Chez les hommes. Elle n'irait pas bien loin sans se trouver régulièrement dans l'eau, mais elle ne survivrait pas longtemps dans le réduit qu'était la mare. Alors autant partir nourrir sa haine pour le moment.
Alors qu'elle suivait l'odeur de la chaire humaine, elle tomba au bout de quelques mois au bord d'un lac. Elle n'avait jamais vu de sa vie une telle quantité d'eau réunie ! Elle s'était mouillée pendant sa marche dans de petite rivière, un léger écoulement de cascade ou encore un point d'eau plutôt vaste, retenu par un barrage humain. Celui-ci se vidait tous les jours et elle n'avait put s'y établir.

Mais là, elle se trouvait comme dans un rêve. Les yeux hagards elle caressait du regard la surface liquide. Celle-ci fut rompue, des têtes sortir de l'eau. Des sirènes ! Elle avait trouvé des sirènes. Ils ne voulaient pas qu'elle soit là, elle était sur leur territoire, elle fut obligée de partir.

Chaque matin pourtant elle déposait les plus gros gibier et les plus frais qu'elle attrapait. Puis elle repartait avant qu'il ne la voie, sachant qu'il devinerait son identité. Elle continua le manège.

Mais elle n'avait pas de nouvelle, alors prenant peur et croyant qu'il ne trouvait son présent ou ne pensait pas que c'était elle, un matin elle décida de seulement s'éloigner de la carcasse. On vint chercher son cadeau et alors que les deux sirènes soulevait la biche, elle put entendre leur conversation ...

"Ed'vena doch Nerea !
-Vine Bediene ! Vizex dendo'l seluret !"
traduction :
"Il ne passera pas la nuit !
-On verra bien ! Saloperie de maladie humaine !"

Et il grogna presque comme un fauve sur cette dernière réplique. Apisci partit dans les profondeurs de la forêt, elle s'étendit dans un petit fleuve juste profond pour dormir, et après s'être revigorée elle sortit à la recherche de plante. Bien sûr elle faisait bien attention, elle gardait un mauvais souvenir des hommes négligeant l'eau, alors elle faisait tout pour ne pas négliger les bois. Elle prenait soin de ne prendre que le strict nécessaire, quelque chose de simple et d'efficace. Elle avait finit par repérer les spécialité des plantes. Bizarrement celles-ci l'aidaient presque et un jour un esprit lui enseigna beaucoup. Une très belle esprit des bois. Elle prit les plantes basiques et retourna au lac. Elle attendit sur le bord, assise en tailleur, elle n'enfreignait pas la règle, elle ne dérangeait pas les maîtres des lieux et n'entrait pas chez eux.

Des têtes apparurent, ils la remercièrent pour ses présents mais lui dirent qu'en ce moment ils avaient d’autres choses à penser, qu'elle aille ailleurs le temps que ça s'arrange.
Elle savait que c'était parce qu'elle n'était pas des leur qu’ils se conduisaient ainsi aussi elle ne se démonta pas et ne bougea pas d'un brin d'herbe. Et pour la première fois elle leur adressa la parole (la première qu'ils s'étaient vu c'était surtout eux qui avaient parler)

"Id'va necdriena cres de'iodan !"

traduction :
"J'ai quelque chose qui peut vous aider !"

ils tendirent l'oreille, et lui demandèrent comment elle était au courant. Elle leur expliqua que c'est en regardant s'il prenaient bien son présent qu'elle avait entendu la conversation. elle ne voulait pas que ce soit un humain qui le ramasse. Après quoi elle était partit chercher des ingrédients basique pour les maladies, maintenant elle avait besoin de renseignements précis pour un soin total et une bonne concoction.
Comme ils ne pouvaient dire exactement quel étaient les symptômes, elle fut invitée à aller voire le malade directement. Mais elle refusa, elle attendrait le moment où tout le clan voudra d'elle, or ce n'était pas le cas. Puis elle fit remarquer que la maladie était de la surface et que le soin adaptée était donc de la surface... aussi la malade devait apporté en haut pour éviter que la pommade ne se dissoude dans l'eau.

Ils furent d'accord, et après mille précautions, ils hissèrent le sirène fiévreux. Apisci l'observa et s'aperçut bien vite qu'il avait les mêmes symptômes que ceux de son clan. Elle soupira, à cette époque elle n'avait pas le remède mais depuis elle l'avait enfin trouver le fait de pouvoir guérir quelqu'un qu'elle ne connaissais d'une maladie dont elle avait été incapable de sauver ses parents lui transperçait le coeur. Elle s'exécuta pourtant. Et partit entre les arbres. Elle revint avec tout le nécessaire. Elle n'avait rien à gaspiller et les plantes qui ne serviraient pas elle pouvait les sécher.

Elle fit une bonne pommade et l'étala sur le front du sirène. Elle demanda une algue on lui cueillit une. Elle s'en servit comme pansement, ou plutôt dans ce cas précis pour retenir la pommade.
Elle dut s'occuper du malade, lui donnant des bains et refaisant son soin tous les jours. Le fait que ce soit un mal humain n'arrangeait pas les choses, ils devait rester le plus souvent possible dehors pour que le soin fasse effet et en même temps il devait régulièrement aller dans l'eau. Mais après quelques bonnes semaines, il fut sur pied, il avait le droit de retourner dans l'eau, il n'avait plus de soin mais devait se reposer et aller cette fois-ci le moins possible dehors.

Après sa guérison totale, les sirènes du lac voulurent bien d'elle et l'aimèrent comme si elle était l'une des leurs. Mais au fond d'elle il y avait un vide. Un grand vide, et sa haine des hommes n'étaient pas apaisée, elle était partis au départ pour les chercher, elle avait trouver une nouvelle famille, mais elle n'avait pas vengé la mort de l'autre... sa vraie famille.

Elle dut raconter son histoire aux autres sirènes pour avoir leur confiance et surtout parce qu'il devait la connaître avant de l'accepter. Soit ils furent touchés, peinés, soit ronchons, ou soupçonneux. Mais il n'arriva rien d'étrange après son arrivée donc elle ne fut le bouc émissaire de la troupe, juste la sirène solitaire celle de la race disparue, celle de la rivière aujourd'hui asséchée.

(Bon, j'espère ne pas avoir chamboulé trop de choses, je dois reconnaître que j'ai inventé beaucoup de choses... la rivière notamment. S'il y a un problème dites-le moi et alors soit je changerai, soit je me justifierais ;p)

Description physique : Dans l'eau elle a les cheveux blancs et la peau bleus de sa race, celle de la rivière. Ses yeux sont bleu-vert comme l'eau à certaines profondeurs. La peau reliant ses jambes et ses doigts est bleu, mais tellement fine qu'on lui donnerait volontiers la couleur de gris sous certains angles. À l'extérieur de l'eau, ses cheveux deviennent noirs aux reflets bleus, ses yeux virent finalement au bleu, mais sombre aussi. Sa peau bleu clair devient encore plus pâle pour devenir d'un blanc, d'un blanc où luise un mouvement bleu. Ses griffes "rétractables" sont verts comme de vielles algues, et ses canines s'agrandissent au moment de manger.

Description mentale : Elle a vécut dans la solitude pendant bien des années, elle déteste les hommes autant que ceux-ci sont incapables de les comprendre. Mais même avec ce caractère peu flatteur qui fait d'elle une sirène impulsive, elle reste d'une personnalité sincère et qui par moment est tout à fait capable de donner un surplus de bons sentiments.

Aptitudes : Elle sait guérir par les plantes, bien qu'elle préfère de loin les plantes du lac, elle a cependant une vue inférieur aux autres sirènes, restée trop longtemps en surface elle a du mal à y voir dans les profondeurs. Ses autres sens compensent largement cette défaillance quand elle n'y voit plus rien. Sa démarche est même travaillée pour une sirène, à force de marcher.

Habitudes : quand elle marche seul elle chantonne toujours le même air, comme pour lui tenir compagnie. (Celui au début de la bio).

Armes : Griffes, dents, et son chant bien sûr !

Belle présentation!! la chanson est très belle, et l'histoire me va très bien, la seule chose qui me parait un peu bizarre, c'est qu'on dirait que lorsque tu parles d'industries, ce sont celles de notre époque... Même c'est vrai qu'il devait aussi y en avoir à celle-ci, même si c'était dans de moindres proportions...

validé, même si la description mentale est un toutipeu trop courte à mon goût...
mais surtout, n'oublie pas d'aller lire et signer les règles! Bon RP donc, et si tu as une question, n'hésite pas à demander !