La librairie

(Je laisse Steve la décrire, c'est quand même lui le libraire...^^)

Archélia s'était levée en retard ce matin là. Ayant couru pendant 15 bonnes minutes pour être certaine d'arriver à temps à la librairie, la jeune femme entra en coup de vent, contrairement à ses habitudes et s'installa sur la table qui prônait au centre de la pièce. Quelques livres traînaient sur celle-ci, Archélia les ramassa donc et les replaça, encore un peu endormie. Ce n'était pas dans ses habitudes de se lever en retard, mais la jeune fille s'en remettrait. Espérant que son patron n'aurait rien remarqué, la demoiselle prit un livre poussiéreux et souffla dessus pour en connaître le titre.

-Poussière de douleur...

Étrange titre pour un roman. Curieuse d'en connaître le contenu, la jeune femme s'empressa d'ouvrir la première page et lu les quelques premières lignes. Un livre d'histoire, mais l'histoire de quoi, ça, personne ne le savait. Elle continua sa lecture.

*Qui aurait cru qu'un livre d'histoire puisse être aussi intéressant?*

La jeune femme lu, en attendant l'arrivée de Steve, qui étrangement n'était toujours pas là.

(Arg, d'habitude je fais des textes un peu plus long... je me reprendrai...)

Steve sortit de l'arrière boutique et il fit le tour des étagères pas plus haute que lui. Il s'approcha d'Archélia et l'aida à rammasser le dernier livre qui traînait. Il remarqua le livre ouvert entre ses mains et il reconnut immédiatement le livre.

-C'est un excellent livre et je te le conseil.

Il était rare que Steve dévoillait le contenue des livres que les gens lisaient. Il aimait les voir surpris ou intéressé. Il vit tout de suite qu'Archélia était un peu fatiguer. Il la regardat un moment en espèrant qu'elle lui avourait sa fatigue et qu'elle lui expliquerait son retard. Steve s'empressa de lui dire:

-Tu peux rester assit sur ta chaise et lire si tu veux. Tu me semble fatiguer. C'est peut-être la cause de ton retard.

Il connaissait depuis 5 ans la jeune Archélia et pourtant il ignorait bien des choses à son sujet. Tout ce qu'il pouvait déduir c'était qu'elle était douce et que sa gentillesse était des plus remarquable. Il se demandait par contre pourquoi était-elle fuis par quelque personne. Il sortit de ses pensées et s'assit sur une chaise.

La jeune femme fut surprise par l'arrivée de Steve qui était caché dans l'arrière boutique. Déjà 5 ans qu'ils avaient fait connaissance et jamais il ne lui avait posé de questions par rapport à son passé ni au fait que des gens s'éloignaient en la voyant. Elle lui en avait toujours été reconnaissante. Celui-ci n'avait pas l'habitudede parler d'un roman, mais s'il lui avait dit qu'il était bon, c'était qu'il devait l'être. Archélia espérait toujours qu'il ne se soit pas rendu compte de son retard, jusqu'à ce qu'il lui en fasse part.

-Pardonnez-moi de mon retard, je ne sais pas ce que j'ai ce matin. Ça ne se reproduira plus, enfin, j'espère.

La douce demoiselle se rassit et continua à lire, tout en observant du coin de l'oeil les actions de son patron. Il s'assit sur une chaise non loin d'elle, comme toujours, perdu dans ses pensées. Archélia s'était toujours demandée à quoi il pouvait bien penser. Elle et lui se connaissaient vaguement, plutôt mal pour deux personnes qui travaillaient ensemble depuis 5 petites années. Les quelques années qui les différenciaient ne faisait pas une grande différence. Combien de fois avaient-ils pu avoir une discussion phylosophique? Maintes fois. La jeune femme aimait bien discuter de faits réels avec cet homme, qui lui avait tellement appris.

Steve avait tendance à se perdre dans ses pensées n'importe où il se trouvait. Il aimait bien pensé au histoire qu'il avait lu ou même d'histoire qu'il voudrait écrire. Steve était du genre à commençé un projet sans jamais le finir. Les questions se bousculaient dans sa tête quand il décida de parler à Archélia.

-Je ne te fais pas de reproche. Tu as bien le droit de te reposer. N'ésite pas à me demander des vacances ou du repos si tu en as envie. N'abuse pas par contre.

Il se relevit de sa chaise et fit quelque pas près des étagères contre le mur. La bibliothèque était d'une grandeur assé moyenne. Il y avait seulement une table au centre et cinq chaise autour. Un bureau séparait l'arrière boutique de la librairie et quelque bouquet de fleur ou des plantes s'émervaillaient devant les deux fenêtres de la librairie. Steve posa une question à Archélia.

-Archélia, avez-vous vu le livre intitulé: Gaspard le conquérant?

Une question que Steve cru inutile de poser à son apprentie, mais il la posa. Steve avait déjà commencer à écrire des histoires, mais n'en parlait que s'ils étaient avançé ou à locasion d'une discussion palpitante.

Archélia était toujours traumatisée par le cauchemar qui l'avait empêché de dormir une bonne partie de la nuit. Aucune bribe de souvenir de ce qui avait pu lui faire aussi peur ne lui revenait en mémoire, mais elle savais que ça avait été horrible. Elle aurait bien aimé connaître la cause de cette peur qui la rongeait encore, mais malheureusement, elle ne se souvenait vraiment de rien. La jeune femme recommença à lire. Des vacances, elle n'en avait pas besoin. Ce n'était que le cauchemar.

-Non, ne vous inquiètez pas Steve, je n'ai pas besoin de vacances.

La demoiselle relut les quelques lignes qu'elle avait lues l'instant précédent, ne se souvenant de rien.

-Gaspard le conquérant... je crois l'avoir rangé avec tous les autres livres. Je vais le chercher.

Archélia se leva et se rendit devant l'étagère des livres d'histoire, celle où elle avait pris sont livre. Elle chercha un peu puis finit par tomber sur le bon roman.

-Le voilà! Mais, j'y pense, n'est-ce pas un livre que vous aviez commencé à écrire?

La jeune femme adorait lorsque son patron écrivait. Il avait un talent que nul autre possédait. Ses livres étaient pour la plupart qu'il avait terminé, excellent. Ce livre-là, par contre n'était que très peu commencé, peut-être avait-il l'inspiration pour le continuer.

L'homme la regarda avec des yeux quelques peux surpris. Elle était l'une et même la seule jusqu'à présent à avoir apprécié ses écrits et l'avoir encouragé à continuer. Archélia avait un grand coeur et une apréciation des autres aux yeux de Steve. Il croyait vraiment apprendre plus avec elle que elle avec lui. Lorsque la jeune femme s'empressa de prendre le livre, Steve remarqua un autre livre qui était commencé par lui. Il s'approcha du livre et dit à Archélia:

-Tu peux le remetre à sa place, je vais prendre celui-ci.

Il prit l'autre livre et se dépêcha d'aller s'asseoir à une chaise. Lorsque Steve allait écrire, on avait l'impression qu'il venait de découvrir un trésore. Il s'assoyait puis se relevait pour aller chercher une plume et de l'ancre. Il adorait écrire à la plume et c'était éficace pour amélioré son écriture. Il courait presque dans la librairie. Lorsqu'il eu enfin finit c'est course de folie, il reprit son calme et il commença à écrire. Dans ce livre, il n'y avait qu'une seule phrase d'écrite.

Archélia retourna s'asseoir. Elle regarda la course folle de Steve. Il faisait toujours ça lorsqu'il s'apprêtait à écrire et cela faisait rire la jeune femme. Steve et elle étaient compagnons de travail depuis 5 ans déjà et ces années d'apprentissage avaient passées tellement rapidement qu'Archélia avait l'impression que sa première journée d'apprentie n'était que le jour précédent. Elle avait appris tout ce qu'elle sait maintenant avec Steve. Pour elle, c'était plus qu'un patron, c'était comme un mentor. Il lui apprennait tout, sans exceptions sur les livres, les romans et la lecture.

Les pensées, les souvenirs de tout ces moments qu'elle avait passés avec lui, tout lui revenait en mémoire. Les bons moments, les éclats de rire, puis, d'autres images arrivèrent. Sa mère adoptive sur son lit de mort, tous les gens qui s'éloignent d'elle dans la rue, tout les pires moments de sa vie. Une larme tomba de l'oeil d'Archélia, mais la jeune femme s'empressa de la chasser du revers de la main. Elle décida d'arrêter de réfléchir, que cela était trop douloureux. Archélia retourna la tête dans son livre, en jetant auparavant un petit coup d'oeil vers Steve. La jeune femme recommença sa lecture au point où elle l'avait laissée, silencieuse.

D'une main assuré, Steve commença à tâcher les pages blanche du livre avec des mots. Il écrivait si vite parce qu'il connaissait ce qui allait arrivé dans son histoire. Il contait écrire 9 autres livres au sujet de celui-ci. L'inspiration et l'imagination ne manquait pas dans la tête de cet homme. Lorsqu'il fit une pose, il rangea son livre sur le côté et commença une discussion au sujet des livres et la manière QU'IL trouvait la meilleur pour écrire un livre.

-Archélia, as-tu commençé à écrire un livre? lui dit Steve sur un ton sans reproche.

En attendant sa réponse, Steve jetta un coup d'oueil sur le roman qu'elle lisait. Lui qui avait l'abitude de lire lentement et même en ce forçan pour lire vite, il ne s'était jamais demandé à quelle vitesse les autres et surtout Archélia lisait leur livre. Il s'approcha un peu d'elle pour lui posé une autre question:

-À quelle page es-tu rendue?

Il lui fit un petit sourire. Steve n'avait pas de pensée ou de mémoire douloureuse, mais il avait mal à la poitrine. Un sentiment de nostagie pensa t-il. Les histoires avec des moments tristes le hantait comme s'il étaient vrai.

Son roman était tellement passionnant qu'Archélia avait perdue la notion du temps. Ses yeux commencèrent à se fatiguer, se qui fit se rendre compte à la jeune femme qu'un bon moment devait s'être passé depuis le commencement de sa lecture et qu'elle devrait peut-être prendre une pause. S'arrêtant un instant à contre-coeur, la jeune femme jeta un oeil sur Steve qui lui aussi s'était arrêté. Elle écouta sa question et garda un moment de silence, se préparant une réponse.

-Oui, mais un seul. Je n'ai d'ailleurs pris le temps de n'écrire que 5 chapitres. Présentement, l'inspiration me manque, mais lorsqu'elle reviendra, j'espère que ce sera jusqu'à la fin.

Le voyant s'approcher et regarder son livre, la jeune femme ne broncha pas. Elle le laissa faire.

-J'en suis à la 150 ème page.

Archélia feuilleta le livre qu'elle tenait entre ses mains et se rendit à la dernière page. S'efforçant de ne regarder que le coin où était écrit le numéro de la page, celle-ci ce rendit compte qu'elle aurait sûrement le temps de terminer ce roman avant la fin de la journée, si elle recommençait à lire à sa vitesse normale, qui était déjà assez rapide. Le livre était triste et Archélia tenta de ne pas penser à ce qui arriverait au personnage principal, tout en se concentrant sur sa conversation avec son patron.

D'un petit signe de la tête, Steve fit comprendre qu'elle pouvait continuer. Ils pourrait bien poursuivre cette discussion une fois la journée terminé. Archélia devait vraiment avoir envie de lire son roman, car elle semblait parfois absente. Le soir à la lueur des chandelles il n'y avait pas grand chose à faire pour Steve. Sa seule amie pourrait peut-être rester et il pourrait apprendre à ce connaître d'avantage. Il l'invita donc:

-Archélia, voudrais-tu dîner ici ce soir? Nous pourrions discuter. Après le travail, il y a le plaisir.

Il attendit sa réponse en espérant qu'elle accepte. Il ne voulait pas la forçé à rester contre son gré. Il savait peu de chose d'elle et elle n'en connaîssait qu'une partie sur lui. Il ne la forçerait donc pas à rester chez un inconnue. Il espérant quand même vu qu'elle était sa seule amie.

Enfin! Archélia venait de terminer son roman lorsque Steve lui fit sa proposition. Rester pour dîner, pourquoi pas?

-Bien sûr! Cela nous permettra peut-être de mieux faire connaissance.

La jeune femme était enthousiaste. Son seul ami depuis la mort de sa mère adoptive. Celle-ci avait tenté de l'intégrer dans cet étrange village, mais le mystère qui planait autour d'elle avait fait échouer toutes ses tentatives. Malheureusements, Archélia avait du vieillir avec la seule compagnie de sa mère adoptive. Mais maintenant, cela changeait. il y avait Steve, elle avait du travail, que rêver de mieux. Tout allait étrangement bien dans sa vie, ce qui la fesait craindre le pire pour le futur. Elle chassa cette pensée de son esprit. tout allait bien, pourquoi cela changerait-il? Elle avait déjà assez souffert, non?

Steve se dirigea vers la porte d'entrer et y ferma un rideau noir. C'était pour indiquer que la librairie était fermé. Il demanda à Archélia de le suivre dans l'arrière boutique où se trouvait sa vrai maison. Il regarda par la fenêtre et vi que la luer du soleil allait bientôt disparaître. Il alluma quelque chandelle pour commençer et se mit à regarder à l'interieur des armoires pour voir ce qu'il pourrait bien cuisiner. Il y avait du pain, des légumes, de la viande et beaucoup d'autres choses. Il demanda:

-Voulez-vous une soupe pour entrer mademoiselle? Suivi après de poulet accompagné de patates du jardin. Si c'est pour une invitée, je peux bien me permettre de vider mes armoire.

C'était la première fois qu'il avait une invitée. Les villageois craignaient souvent les autres villageois, c'était pour cela qu'il n'y avait jamais personne dans sa vrai maison. Le garde mangé pouvait bien être vide à la fin de la soirée, Steve s'en moquait de devoir mangé peu pendant quelque jour. De toute façon, Steve n'était pas riche malgré quelque vêtement avec de la classe qui pouvait porté à confusionet, sa richesse passait dans la librairie. Malgré quelque vêtement avec de la classe qui pouvait porté à confusion.

Archélia sourit. La jeune femme se leva et alla ranger son livre dans l'étagère de la librairie où elle l'avait pris. Puis, elle suivit Steve dans sa maison, qui se trouvait derrière l'arrière-boutique. Ce n'était pas très grand, mais ça avait l'air confortable. L'apprentie-libraire s'asseya sur l'une des deux chaises qui accompagnaient la table.

-Ça me plairait bien, mais ne videz pas vos armoires pour moi.

Elle laissa échapper un petit rire cristallin. Archélia observa Steve se mettre à la pâte.

-Je ne savais pas que vous cuisiniez. Avez-vous beaucoup d'autres talents?

Et voilà, la conversation était lancée, en espérant qu'elle continue encore jusqu'à la fin de la soirée, Archélia se perdit une fois de plus dans ses pensées. Elle avait le don de tomber dans la lune à n'importe lequel moment. Elle pensa à son passé, comme toujours. Des souvenirs affreux lui revînrent en mémoire, mais elle réussit à les chasser pour se concentrer sur le présent.

Steve pensa à ses talents. Il en avait peut-être beaucoup, mais si c'était le cas, il ne les connaîssait pas. Il prépara des plats délicieux sans trop en faire et il discutait avec Archélia. Tout était noir à l'exterieur quand il entendit la question de la jeune apprentie.

-Je ne sais pas si j'ai d'autre talent. Je considère seulement que je fait les choses parfois mieux que quelques personnes, mais parfois pire qu'eux.

Steve prit les nombreux plats dans c'est bras et les déposa avec délicatesse sur la table. Il y avait une soupe aux légumes, une salade, une purée de pomme de terre et du pain, sans oublier les accompagnement. Il prit finalement place sur la chaise, mais se releva parce qu'il avait oublier les assiettes et les ustensiles. Lorsqu'il s'assit afin, il pensa que plus il passait de temps avec son apprentie, plus elle semblait comme une amie à ses yeux. Il avait presque perdu son sérieux. Ne savant quoi faire devant cette situation, il reprit son sérieux.

Archélia sourit face à la réponse de Steve. Elle aimait ces réponses évasives. On pouvait toujours y voir plusieurs choses.

-Oui, mais il y a sûrement plusieurs talents en vous que vous ne connaissez pas. C'est comme ça pour tout le monde.

La jeune femme regarda tout les plats sur la table. Il y avait déjà longtemps qu'elle n'avait pas pris un repas avec autant de choix. Archélia se servit un peu et commença à manger. Tout était succulent. La jeune fille regarda par la fenêtre, tout était noir. Le noir, ça lui donnait des frissons dans le dos. L'apprentie se demanda comment elle ferait pour rentrer chez elle. Habituellement, en sortant du travail, elle courait jusque chez elle avant que la noirceur ne tombe, mais aujourd'hui, elle y avait fait exception. Peut-être qu'elle courait le plus vite possible sans regarder nul part jusqu'à la maison, elle verrait bien en temps et lieu. Se rendant compte qu'elle s'était une fois de plus perdue dans ses pensées, Archélia revînt sur terre et se concentra sur son repas.

Steve avait vécu sans ses parents depuis longtemps. Il était souvent seul et avait apris à ne pas avoir peur du noir. Ce qui l'éfrayait, c'était le fait qu'il y avait des monstres cachés dedans. Les nuits passait toutes de la même façon. Il barrait la porte et y véroullait une vielle clée. Il fermait toutes les fenêtres de la maison et se prenait un bon livre à lire. Steve s'arrêta de manger et décida de mettre vie à la discussion.

-L'amitié conte telle dans votre coeur? La mort vous fait-elle peur?

Steve la regarda un petit moment avant de recevoir sa réponse. Il aimerait tant lui posé des centaines de questions et c'était ainsi depuis qu'il l'avait connu. Il ne la bouscula pas et attendit sa réponse en reprenant une bouché dans son assiette. Il repensat à ses talents et en sortit quelque un qu'il considérait comme des talents. Après tout, il n'était pas spéciale, il était un villageois qui`à ses craintes, ses qualités et ses faiblesses. Il aimait bien peinturer et écrire. Cuisiner de bon plats le passionnait, mais il ne se débroullait pas toujours comme il le voullait.

La jeune fille écouta les questions de Steve. Elles étaient étranges, mais Archélia n'en tînt pas compte. Une fois de plus, Archélia mangea un peu avant de répondre.

- L'amitié, la signification réelle de ce mot m'est pratiquement inconnue. Je n'ai jamais eu d'amis. Comme vous avez pu vous en rendre compte vous-même, les gens me fuient à cause d'un événement survenu quelques temps après ma naissance. Donc, je n'ai jamais pu avoir de vrais amis. Les seules personnes que je peux considérer comme tel, sont ma mère adoptive, que Dieu ait son âme, et vous. Les deux seules personnes ne m'ayant jamais fuit.

Archélia prit une pose avant de reprendre, pour laisser le temps à son interlocuteur de bien assimiler ses paroles et pour se laisser le temps à elle-même de reprendre des forces. Jamais elle n'avait autant parlé d'elle comme ça, préférant rester dans son coin et ne pas se faire remarquer, pour ne pas se faire insulter. Mais cette fois-ci, c'était différent. Elle savait qu'elle pouvait faire confiance à Steve, qu'elle pouvait lui parler librement. Bien sûr, son secret resterait secret, mais elle pouvait quand même parler un peu.

-Pour ce qui est de la mort, pourquoi en avoir peur. Elle surviendra un jour ou l'autre qu'on le veuille ou non, ou qu'on en ait peur ou non. C'est l'un des deux événements qui arriveront à tout le monde, avec la naissance. Ce sont les deux choses que tous les êtres humains ont en commun. Et vous, si ce n'est trop vous demander, j'aimerais vous renvoyer vos deux questions.

Archélia se sentait libre et à l'aise. Elle avait parlé, plus qu'elle n'avait sûrement pu le faire avec quelqu'un d'autre. Archélia mangea encore un peu. Le noir dehors lui donnais des frissons, elle devait sortir, car si elle attendait davantage, elle ne réussirait jamais.

-Désolée Steve, ce repas était excellent, mais il se fait très tard, je dois partir.

Et Archélia se leva, ne laissant pas le temps à son hôte de réagir et s'engouffra dans l'air frais de la nuit. Finalement, le noir n'était pas si effrayant, c'était l'aventure. La jeune femme décida donc d'aller se promener un peu.

(Suite---->Balade en forêt)