Elric a la taverne

L'aubergiste arriva. C'éait un homm plutôt grassouillet, et rubicon. Il s'avançait comme un loup dans sa propriété et n'hésitait pas à entamer la conversation avec les gens.

Il tenait une choppe pleine à ras-bords dans une de ses mains. Il fixa un instant le jeune homme qui se trouvait en face de lui et finit par poser la bière sur la table.
Il le considéra un moment et dit:

- Ca vous fera cinq Lyres.

Il se retourna pour regarder vers un escalier au fond de la large pièce et dit:

- Je pense qu'il doit y avoir encore une chambre de libre en haut. Si vous y tenez, c'est 25 Lyres. Vous pourrez vous lavez et dormir dans des dras propres, le prix est très convenable.

Il le regarda d'un oeil soupçonneux et rajouta:

- Vous venez d'où vous? Sûrement pas de quelq'part par ici... Je vous ai jamais vu dans le coin.

L'aubergiste se renfrogna. Il prit la bouse avec empressement et dit:

- Vous avez demandé une chambre... si vous prenez le repas avec ce sera quatre Lyres de plus. Petit déjeuner de demain compris.

Il n'aimait pas qu'on refuse de lui parler. Mais il ne pouvait pas l'obliger...

*Dommage, j'aurais bien aimé en savoir plus à son sujet...* se fit-il.

Il s'apprêta à se tourner et dit encore:

- Bon et bien... Bienvenue encore une fois, et passez un... agréable séjour ici. Enfin, je suppose que de toute façon, vous avez déjà dû commencer à vous amusez...

Un sourire narcquois se peignit sur son visage. Narcquois mais sincère. Il aimait rire. Etait-ce sa faute? Il examina encore un peu l'étranger puis lui demanda aussi:

- Vous avez décidé pour le repas? Quatre lyres, c'est vraiment un prix d'ami!

l'aubergiste haussa un sourcil. Il ne s'y attendait pas. Comme ce genre de personnes pouvait être surprenant!

- Euh... hé bien merci...

Immédiatement sa nature joviale revint au galop.

- Sinon, que souhaitez-vous manger? nous avons le plat du jour, du bouillon, du potage, du porc, du mouton, et même du boeuf! Vous avez le choix. je vous conseille tout naturellement le steak, cela conviendrait mieux à un chasseur de prime!

Il avait dit tout ça d'une voix anormalement haute, qui attira le regard hostile de certains clients.
Il se pencha alors un peu en avant et, s'accoudant à la table, demanda:

- Un chazsseur de primes, que vous êtes comme ça.. ? ça ne doit pas être évident tous les jours... Surtout ici. Vous êtes venu pourquoi au fait? Et comment-ça, vous avez assomé des gardes...?

Il était curieux, et en plus adorait être le premier au courant des ragots... il avait maintenant vrillé des yeux flamboyants dans ceux d'Elric, qui continuait à boire doucement sa bière.

L'aubergiste se retourna sans attendre. Avec un regard froid posé sur tous ceux qui croisaient son chemin, et une démarche rapide qui semblait plus à une course qu'à autre chose, il s'en alla très vite. Il se dirigea vers la cuisine dont il tarda à revenir.
Lorsqu'il en sortit, il passa l'assiette à une jeune serveuse, lui indiquant d'un geste du menton la table à servir. Celle-ci s'avança craintivement vers Elric, et posa son assiette devant son nez. Elle n'attendit pas q'il lui adresse la parole et retourna presque tout de suite vers les cuisines. Là, l'aubergiste lui donna encore un bol, et elle l'aporta avec des couverts au chasseur.
Faisant une rapide révérance, elle dit un timide "bon appétit" et se retourna imédiatement.

La jeune fille, le rouge aux joues, s'en alla aussi vite qu'elle pû, serrant dans son poing les pièces de monnaie et la rose rouge. Elle se demandait d'ailleurs d'où il avait pû tirer celle-ci.
L'aubergiste avait tout vu, et avait observé la scène d'un oeil méfiant et presque hostile. Il interpella la jeune fille arrivée près de lui et lui glissa quelques mots à l'oreille.
Celle-ci s'encourut presque dans la cuisine, après avoir jetté un dernier regard, pâle cette fois, à Elric.

L'aubergiste, aux paroles de l'homme s'avança lentement vers lui et fit avec un grand sourire:

- Qu'est-ce qui vous fait croire que nous avons des bagarres ici, monsieur?

Cette phrase qui se voulait être dite sur un ton badin et banal eut pourtant une intonnation comme outrée. Mais l'aubergiste continua sur un ton de plaisanterie:

- Mais pourquoi pas après tout. Sachez seulement que vous n'aurez pas beaucoup à faire, et que je ne vous paierais que si vous travaillez. Enfin, c'est comme vous le souhaitez. Bienvenue parmi nous !

A peine retrouné, l'aubergiste était déjà rappelé. Soupirant, il se dirigea à nouveau vers Elric qui criait. A sa question, il réfléchit un instant, puis dit:

- Hm... je pense que demain matin ils seront sans doute réunis. Ils le font assez régulièrement. Si pas demain, ce sera après-demain, c'est certain.

Il se retourna ensuite et partit chercher la cruche, le verre et le pain demandés. Au passage, il ne se priva pas de bavarder avec quelques clients, et de rire à une blague ou deux. Mais il finit par revenir et par poser le tout sur la table en disant:

- Et voilà pour vous!

Il sourit et rajouta:

- Si je peux demander... si ce n'est pas trop indiscret évidemment! Qui êtes-vous venu rejoindre ici? De la famille, peu des nôtres en ont ailleurs qu'ici. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'on s'aventure pas trop ailleurs.

Il montra des dents couleur d'ivoire et posa ses poings sur ses hanches, attendant la réponse.

Cénacle arriva fatiguée dans l'auberge. Cela paraissait dans son visage car les cernes était apparue. Elle avait de gros mal de dos et ses beaux cheveux était grad et sans vie.

Elle avanca tranquillement d'un pas incertain, l'esprit préoccupé par sa chevelure qu'elle laissait détachée. Elle se forta les yeux et leva la main pour que l'aubergiste lui donne quelques choses pour la réveillé et lui remplir l'estomac.

Un colère noir l'envie lorsque l'aubergiste prit trop de temps à la servir. Mais elle se calma ravalant sa rage et demanda à l'homme:

- Excusez-moi?! J'attend depuis plusieurs minutes, je pourrais avoir un petite déjeuner???

Dans sa voix était cacher de la rage et de l'impatience mais elle se calma. Elle tapa de sa main droite ( celle qui n'était pas lever) frénétiquement le bois.

Il semblait que quelqu'un l'observait.

L'aubergiste soupira. Dans son arrière salle, il se leva et fit à sa femme :

- Je reviens... juste encore deux nouveaux aventuriers.. faudra que les membres du conseil fassent quelque chose pour se débarasser de ça! ça devient intenable... Pour les hommes. Le commerce s'en porte bien mais bon...

Tout en continuant de râler, il se dépêcha vers les aventuriers. D'abord, il servit la femme qui semblait bouillir de rage. Mais elle se calma rapidement et fixa son attention sur le chasseur de prime.
Il prit sa commande puis se dirigea vers Elric. [cénacle tu poste pour me répondre dans ce temps-là ^^°]

- Bonjour... donc un petit déjeuner... quelque chose de spécial?

il focalisa son attention sur les rainures du parquet pour passer le temps.

L'auberiste plissa le front. Ne répondant rien, il se contente d'aller chercher les commandes.
Il prit son temps pour le préparer, blanc comme un linge, et pour le apporter. Bien qu'en fait ce ne fut pa sgrand chose...
Il fit ensuite un sourire crispé et dit à Elric:

- Voici votre petit déjeuner.

Il se retourna ensuite sans attendre.
Revenant vers son arrière salle en gromelant, il remis quelques chaises en place en passant, ignorant superbement les deux individus assis dans sa taverne.

Mab trouvait les humains stupides sur un point. Pourquoi est-ce qu'ils désignaient une entrée comme étant un enchevêtrement de bois ! hein ? Mais même après avoir vu qu'il suffisait d'abaisser cette chose longue pour dégager un passage, elle n'en voyait toujours pas l'utilité.
En plus, elle n'était toujours pas solide et sa main passait à travers cette chose qu'ils appelaient une poignée.

Elle soupira. Décidément la forêt avait raison, elle n'était pas encore prête. Son regard resta longtemps fixé sur l'obstacle en chêne. elle était perdue, elle éprouvait de la tristesse. De la tristesse pour ceux qu'elle avait quitté de la tristesse pour l'arbre que l'on avait abattu pour fabriquer cette chose sans utilité flagrante.

remarque, peut-être y en avait-elle une... mais cela ne changea en rien sur sa tristesse. Puis, comme en avait assez et qu'elle voulait voir ce qu'était oberk, elle posa sa tête sur le bois rentra en contact avec lui et le traversa doucement... un avantage de ne pas être franchement solide. Puis quand elle eut vu ce à quoi cela ressemblait, elle la retira le plus vite possible. Trois humains.

Mais elle ne savait toujours pas ce qu'ils faisaient, assis à des endroits différents de la salle sur des assemblage étranges de bois encore une fois. (=chaises et tables vous l'aurez compris^^)

Comme elle se trouvait dans l'incapacité d'ouvrir la porte, elle réfléchit longuement. Puis sembla trouver une solution.

Même si elle était encore très "fantomatique" il y avait en elle un petit rien qui la rendait plus lourde et visible. Si elle localisait cet enssemble sur ses mains elle pourrait les rendre tout-à-fait solide... Seul ennui, c'est que tandis que ses mains seront tout-à-fait solides et visibles, son corp lui aura "disparu" d'un quelconque champ de vision.
Donc, on verra deux mains sur une poignée qui la tourneront. Magnifique !

Bon, si elle voulait rester dans ce village elle faire en sorte de :

1- dormir sous un toit sinon elle serait chassé pour vagabondage (ce qui d'après un paysan peut se passer même si cela arrive peu souvent à cause de (elle aurait plutôt dit gràce à) Elène)
2- elle était venue ici sous l'identité d'un voyageur, aventurier et ceux-ci allaient tous àl'oberk d'après son observation
3- l'homme qui l'avait mise en garde plus tôt lui avait conseillé de venir ici... ça paraîtrait louche de ne pas suivre son conseil.

Bon elle prit donc le risque.
Elle se concentra, imaginant un fluide (sa sève vraisemblablement) aller vers ses mains, un fluide qui emportait avec lui ses couleurs, sa chair presque reconstituée, et son être d'esprit, celui qui lui permettait d'être matérielle malgrés tout.
Son corp devint invisible et ses mains purent actionner la poigner. le loquet fut tout juste enclanché qu'elle lacha prise reprenant l'apparence d'auparavent, fatiguée mais au moins au bout de son acte. Le battant de bois finit de s'ouvrir. Et heureusement il y eut juste après un courant d'air qui la refermait après son passage, sinon elle n'aurait pas put la refermer.

Elle resta debout, incapable de savoir ce qu'il fallait faire au juste. S'il fallait suivre ses drôles de buches qui montait en hauts (escalier), s'il fallait jouer avec ces trucs brillant comme de l'eau sur la table (des verres) s'il fallait s'assoir ou attendre comme elle le faisait.

Elle n'eut pas le temps de prendre un parti (heureusement d'ailleurs comme elle voyait l'un des occupants utiliser un verre elle allait faire joujou) qu'un homme vint vers elle. (=aubergiste)
[hrpg-> pour info... je ne suis pas contre le fait que vous "aperceviez ma tête traverser la porte, mais elle reste très peu de temps dans cette position alors n'en conluez pas tout de suite que dés mon entrée c'est moi ! Je souligne le pas tout de suite parce que bien sûr il y aura toutes sortes de petits indices qui aideront vos persos... et ça fera plus vrai. <-hrpg]