Minaeleron sur le chemin du village [Arrivée]

Minaeleron se promenait dans la forêt et approchait dangereusement du village des humains. Quoi qu’en réalité, il n’avait pas grand-chose à crainte de ses petites créatures. Elles étaient trop faibles pour l’inquiéter. Du moins c’était ce qu’il pensait. Il s’arrêta un petit moment sur le chemin, réfléchissant sur se qu’il allait faire. Il était venu ici en quête d’une proie appétissante et de préférence masculine. Le syrène s’intéressait aux hommes pour la seule raison que ces derniers avaient un goût beaucoup plus délectable que celui des femmes. Leurs entrailles et leurs sangs étaient bien plus chaud et avaient un goût beaucoup plus doux, contrairement à ce que l’on pourrait penser. Du moins c’était son point vue.

Minaeleron reprit sa marche. Le vent venait jouer dans ses longs cheveux qui avait viré au blanc au moment même où il avait quitté le lac. Il aimait cette sensation de douceur dans sa folle chevelure. C’était la seule chose qu’il ne pouvait pas avoir dans le lac. Cette couleur si reconnaissable parmi les humains, passait pourtant inaperçu. Aucun humain ne faisait attention à lui. Du moins pas pour sa chevelure. Le plus souvent c’était pour les vêtements qu’il portait. N’aimant pas se vêtir comme les humains, il ne portait qu’une espèce de pagne autour des hanches et qui s’arrêtait sur les cuisses. Son corps fin était donc très bien mis en évidence. Il aimait sentir le vent le caresser, c’est pourquoi il ne portait rien d’autre. Et même dans l’eau il portait se pagne. C’était plus simple. Il était léger, même mouillé, donc il n’avait aucune raison de l’enlever. Il avait horreur que quelque chose empêche l’eau ou le vent d’entrer en contact direct avec son corps.

Il finit par arriver à l’entrée du village. Il n’y venait que rarement, préférant attendre que ses proies viennent à lui. Mais cela faisait un moment qu’il n’avait pas manger de chaires chaudes, il venait donc se chercher une proie. Ce n’était pas dans ses habitudes mais, après tout, pour survivre il fallait savoir évoluer. Donc le syrène avait changé sa façon de chasser. Du moins pour le moment. Il ne viendrait sûrement pas tous les jours pour avoir ses proies, il n’aimait pas venir ici. Mais ses parents voulaient aussi qu’il en apprenne plus sur les humains. D’après eux, c’était en apprenant comment vivait sa proie, que l’on pouvait savoir comment la piéger facilement. Il entra donc dans le village.

maître du jeu Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 23/04/2006

les gardes regardaient approcher l'énergumène d'un oeil suspicieux. A moitié nu, et avec des cheveux blancs, il semblait vouloir entrer au village. Mais tous étaient certains de ne jamais l'avoir vu ici, même de loin, ni entrer ni sortir. Après s'être concertés entre eux d'un bref coup d'oeil, les gardes opinèrent et tournèrent leurs yeux sur l'arrivant. L'un d'eux lui cria:

- Vous! que venez-vous faire dans le village? déclinez votre identité et votre provenance!

son ton n'admettrait pas de réplique. Il fixa ses yeux fatigués sur le jeune homme entré à l'instant et joua avec la dague passée à sa ceinture, comme pour le défier de lui mentir ou de tenter n'importe quoi dont les conséquences seraient fâcheuses. Ils tenaient à la sécurité du village et de ses habitants, et surtout à la survie de ceux-ci...

Minaeleron sourit en voyant enfin l'entrée du village. Il n'y était encore jamais venu. Il allait enfin pouvoir se trouver une proie. Ces temps ci, rares était les humains qui sortaient en forêt, et comme il rafollait des entrailles des ces derniers, il s'était déplacé de lui même. Il fut cependant stoppé par deux gardes à l'entrée. Ils voulaient connaître son nom et sa provenance. Cependant le syrène ne parlait pas encore leur langage. Cela allait se corser. Il réfléchit un moment puis releva la tête. Il porta une main à sa gorge et ouvrit la bouche. Rien n'en sortit, pas un bruit, pas un gémissement. Les gardes devraient donc comprendre qu'il ne parlait pas. Pas encore. Et ne voulant pas avoir d'ennuis plus tard, quand il le ferait, il s'accroupit et se mit à dessiner dans la terre. Il fit un personnage qu'il montra aux gardes avant de se montrer lui même, faisait comprendre que c'était lui. Ensuite il dessina un monstre qui sautait sur le personnage pour l'attaquer. Il effaça ensuite et redessina le personnage seul mais semblait s'être cogné à quelque chose. Il voulait faire comprendre que dans la bataille il avait fait fuir le monstre mais s'était cogné à une pierre et que le choc lui avait fait perdre la voix temporairement. Tout cela n'était que mensonge bien sûr, mais cela devrait suffir à convaincre ces deux humains.

Il se releva et montra le village puis sa tête. Il voulait leur faire croire qu'il venait ici pour se reposer et se soigner. Donc qu'il ne voulait rien de mal. Il leur sourit en fermant les yeux. A le voir comme ça, on aurait pu le confondre avec un ange. Il était beau quand il souriait. C'était une autre façon de tromper ses proies. Les amadouer avant de frapper. Mais il ne le ferait pas sur eux. Il cherchait autre chose. Une autre proie plus appétissante encore. Pour l'instant, il se contentait de passer pour inoffensif. Il cherchait à gagner la confiance de ces gardes pour pouvoir entrer et chasser à leur insu. Il savait très bien qu'il serait sûrement surveillé un petit moment, mais que les gardes finiraient par le laisser, et là... La chasse pourrait commencer.

maître du jeu Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 23/04/2006

Les gardes fixèrent l'homme. Ils ne croyaient pas à son histoire, car on ne venait pas ici juste pour se soigner... et puis, cette histoire de monstre... Enfin, ils ne pouvaient rien dire. Seulement ils se méfiaient toujours de lui. Tout en le laissant passer, ils se promirent de le surveiller de près...
Avant qu'il ne s'éloigne, l'un des gardes cria:

- Attendez! vous n'êtes jamais venu ici. Vous ne pourrez pas vous y repérer comme ça. Je vous accompagne jusqu'à l'infirmerie. Elle ne se trouve pas loin, ne vous inquiétez pas.

Son ton était ferme, et sûr de lui. C'était le ton de quelqu'un qui avait l'habitude de se faire obéir et qui n'acceptait pas la discution.

- Et puis, si on vous voit ainsi seul, on se méfiera de vous. Mais si je vous accompagne, vous n'aurez pas à souffrir de ce séjour ici...

Ses yeux brillaient. En fait, le fait qu'il accompagne le nouveau venu était une raison de plus de se méfier de lui. Mais les villageois qui le verraient seront déjà prudents. Il s'éloigna avec le jeune homme tout en continuant de parler:

- Je vois que vous avez été détroussé par... par ce... monstre. Nous vous fournirons des vêtements qui vous irons. Ne vous inquiétez pas, ici ,vous êtes en sécurité!

Minaeleron voyait bien que les gardes étaient suspicieux et ne semblait pas croire à son histoire. Il s'y attendait. Les humains n'étaient pas aussi stupide et il le savait. Il garda pourtant son sourire angélique, ne laissant ainsi rien deviner de sa vrai nature. Ce n'était pas le moment de se faire des ennemis. Les gardes finirent par le laisser entrer. Le syrène entra donc, mais il ne put faire dix pas qu'un garde le rappela. Il se retourna pour le regarder, souriant toujours. Aïe ! Minaeleron n'avait pas prévu qu'un des gardes veuille l'emmener à l'infirmerie et comme il n'était nullement blessé son subperfuge serait découvert. Que faire maintenant ? Il ne pouvait se débarasser de cet homme maintenant et celui ne le laisserait pas seul. Il fit alors semblant de passer une main dans ses cheveux. En vérité, une fois sa main dissimulé par se chevelure, l'un de ses ongles s'allongea pour devenir un griffe de taille impressionnante. La griffe apparue, il l'a planta dans sa nuque. Pas trop profonde pour se blessé grievement mais assez large pour faire croire à sa chute sur une pierre. La griffe redevenue ongle, il ramena sa main et essuya le sang sur son pagne, se fichant que le garde puisse le voit. Au contraire, cela donnerai un semblant de vérité à son mensonge.

Il grimaça un peu à l'énoncer de vêtements. Il avait horreur d'en porter. Comment les humains arrivaient ils à supporter ces couches de tissus sur leur corps. Il ne voulait pas en mettre. Il regarda le garde et secoua la tête de mainière négative en passa ses mains sur son unique vêtement. Il cherchait à lui faire comprendre qu'il n'avait absolument rien pour payer, ce qui était vrai d'ailleur. Mais il doutait fort qu'il le laisse se ballader dans cette tenue. Il devrait s'habituer à porter des vêtements. Il frémissait déjà d'horreur.

Il arrêta cependant d'y penser et regarda les alentours. Il y avait quelques villageois qui se promenaient. Certains le regardaient de mainière insistante. Il faut dire qu'un homme à moitié nu avec de longs cheveux blancs et escorté d'un garde ça ne passe pas vraiment inaperçu. Mais Minaeleron s'en fichait. Il les observait tous et cherchait lequel, parmis tous ces hommes, ferait le meilleur repas. Bien sûr son expression ne montrait rien de ses pensées. Il gardait un air calme et son sourire angélique. Il avait apprit à masquer ses expressions quand il était en présence d'humains. Donc il y avait peu de chance que les gens comprennent ce qu'il voulait vraiment.

Il passèrent près d'un mur où était assis Hoheneim qui en remarquant le syrène le saluat dans sa langue natal et il continua de parler toujours dans la même langue:

Que vient tu faire ici jeune syrène,est ce la faim qui te pousse aussi loin dans les terre?

Le garde regarda Hoheneim d'un air mellant peur et questionnement.Levampire descendit du mur et rajouta:

Alors tu a perdu ta langue?

Il sourit en regardant le syrène.

maître du jeu Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 23/04/2006

Le jeune homme ne semblait pas vouloir parler. Ils restait tout le temps tranquille, un air satisfait et calme affiché sur le visage, comme une pancarte qui dirait "je suis inofensif !". Mais il regardait les habitants passer avec une étrange lueur dans le regard. Une lueur qu'on n'aurait su définir, entre l'impatience et la curiosité. Mais pourquoi? Une autre raison de le surveiller de très près...
Le garde observait le nouveau venu avec un regard en coin, et n'osait le quitter des yeux, comme s'il risquait d'arriver quelque chose d'abominable. Enfin, il espérait qu'il s'inquiétait pour rien...
Tout à ses réflexions, il ne vit pas qu'ils s'approchaient d'un homme, assis sur un muret. Lorsqu'il parla, le garde sortit de ses réflexions pour le fixer d'un air hébété... Qu'étaient ces mots? Ces bruits, aurait-il du dire. Etait-ce un langage parlé par on-ne sait quelles créatures diaboliques? Il fixa tour à tour les deux hommes et du faire preuve d'un énorme sang froid afin de ne pas s'enfuir en hurlant. Surtout lorsqu'il reconnu celui qui avait parlé... Le vampire. Celui qui était arrivé la veille et auquel Elène avait donné la permission de rester. La folle!
il fixa les deux créatures et prit peur. Vraiment peur. Il devint pâle et commença à sentir ses entrailles qui faisaient comme des noeuds. Mais tout en restant stoïque du mieux qu'il pouvait, il observa les deux êtres. Etranges... Il ne dit rien pendant quelques secondes, puis tenta tout de même d'intervenir:

- Il... Il... Il ne pa... Parle pas...

Sa voix tremblait.

Hoheneim regarda l'homme puis se tourna vers le syrène et lui dit;

Vaut mieu pour toi que tu aille chasser un loup-garou dans la forêt la plupart son des hommes et leur goût est juste un peu différent de celui des humains,je te dit sa car ici il sont vraiment un peu trop mméfiant avec nous autres de plus le chef du village enfin si on peut dire chef est une de mes ancienne disciple et elle veut pas vraiment de grabuge donc si tu veux manger tu peut venir chasser avec moi si tu veut.Enfin vu que tu ne parle pas je ne pense pas que tu puisse me repondre.

Il sourit et sauta sur le mur.

Minaeleron regardait toujours les habitants, ne se doutant pas que son regard pouvait le trahir. Il sentait également son sang coulait sur son dos. Ce liquide chaud pour un syrène lui faisait l'effet de la caresse d'un amant passionné.Son corps ne réagissait nullement mais il aimait cette sensation alors qu'il le sentait coulait jusqu'à ses reins. Ses longs cheveux blancs dissimulaient la blessure et le sang, et son visage ne montrait aucun signe de souffrance.

Son visage se ferma cependant quand un homme vint lui parler dans son propre langage. Qui était l'idiot qui voulait griller sa couverture ? Il se retrouva alors devant un vampire. C'était donc lui qui venait lui parler alors qu'il était justement entrain de jouer les humains inoffensifs. Mais quel crétin franchement. Pourquoi avait il fallut qu'il parle dans cette langue devant le garde qui accompagné le syrène ? Il ne lui répondit pas mais ses yeux laissait voir qu'il ferait mieux de se taire. Minaeleron n'avait pas encore le droit de tuer, se qui signifiait que le garde allait vraiment devenir un obstacle. Cependant celui ci prit sa défence en disant qu'il ne parlait pas. Malgré le fait qu'il chercher à dissimuler sa peur on pouvait l'entendre dans sa voix. Le syrène dissimula un sourire mesquin.

Il regarda à nouveau le vampire quand il lui parla. Il voulait qu'il chasse hors du village. Minaeleron fit une moue déçue. Il était venu ici parce qu'il voulait croquer de l'humain mais apparement le vampire n'était pas de cet avis. Soit il le suivrait. Ils iraient chasser ensemble. Il lui sourit de manière moqueur et ouvrit la bouche. Ce fut un sifflement qui en sortit. Un sifflement doux et séduisant. Le langage des syrènes.

- Vu que tu viens de griller ma couverture je crois que je n'ai pas trop le choix. Soit allons chasser ensemble. Mais j'espère que tu ne me gèneras pas. Je n'ai pas pour habitude de chasser avec quelqu'un.

Il fléchit les jambes et sauta à son tour sur le muret. Il regarda un moment le garde. Son regard c'était fait glacial et son sourire angélique était maintenant effrayant. Le chasseur était de sortie. Et il avait besoin de cogner quelque chose. Dommage, les humains avait pour lui un goût exquis. Tant pis, il devrait se contenter d'un loup garou. Il se tourna ensuite vers le vampire, prêt à le suivre pour la chasse.

[quand ses paroles sont mauves c'est qu'il parle le langage des Syrènes]

Hoheneim dit alors:

On a plus de chance d'attraper quelque chose a deux en plus j'ai deja fait quelque repérage.Suis moi,petit jeune.

Il sauta sur un toit et couru en direction de la forêt,une fois arriver il sauta sur une branche puis attendit le syrène.

Minaeleron ne supporta pas vraiment le remarque du vampire. De quel droit le traitait il de petit jeune ? Il savait très bien chasser seul. Finalement il se demandait s'il ne devrait pas aller chasser seul finalement. Mais le vampire partit avant qu'il n'ai pu dire quoi que ce soit. Le syrène regarda une dernière fois le garde puis suivit son coéquipier temporaire. Si ce dernier ne changeait pas sa façon de lui parler cela aller mal finir entre eux.

Il sauta à son tour de toit en toit pour le rejoindre dans la forêt. Il atterrit au milieu des arbres. Là, il prit le temps de respirer profondement en fermant les yeux. Il était de retour dans les bois. Il n'était pas encore chez lui, mais la forêt était un peu sa maison elle aussi. Le vent vint à nouveau jouer dans ses cheveux, les poussant sur le côté et dévoilant ainsi la blessure de son cou et le sang dans son dos. Il rouvrit les yeux et attendit que le vampire daigne descendre de son perchoir. Il n'avait pas de temps à perdre et se dernier l'avait suffisament mis en colère. Sa façon d'agir le mettait en colère. Il lui montrerai qu'il n'était pas un débutant et qu'il était un très bon prédateur. Il était une des meilleurs chasseurs de sa race et il ne laisserait pas le vampire traiter comme un bleu.

Hoheneim descendit puis montra une direction et dit:

Il sont a peut près a deux kilomètres dans cette direction.Moi je te laisse y aller tous seul tu trouvera surement le chemin.Tu est jeune mais tu saura t'orienter.

Il sourit puis commença a partir dans l'ombre des arbres et fit un signe au jeune syrène.

Et au plaisir,jeune mâle.

Il rit puis commença a disparaitre.

Le vampire se décida enfin à descendre de son perchoir. Il s'approcha du syrène et lui indiqua une direction. D'après lui les loup garou étaient là bas. Il regarda un moment le vampire à sa dernière phrase. Enfin il serait débarassé de lui. Finalement il préferait chasser seul. Il ne fit donc rien pour le retenir quand il disparu mais son ultime réplique eut le don le faire monter la colère de Minaeleron d'un gran. Une fois le vampire disparut le syrène se mit à courir, aussi silencieux qu'une ombre, dans la direction indiquée. Il glissait entre les arbres sans un bruit, comme s'il était revenu dans son élément qu'était l'eau.

Il ne mit pas longtemps à arriver sur place. Il s'arrêta et s'accroupit afin de se cacher dans les herbes trop hautes. Il avança à quatre pattes, comme quand il sortait du lac avant de prendre forme humaine. Il s'approcha silencieusement et examina la situation. Il y avait la deux loups immenses. L'un gris argent l'autre noir ébène. Aucun d'eux n'avaient encore remarqué sa présence mais cela ne prendrait pas longtemps pour qu'ils reniflent sont odeur. Il se prépara donc au combat. Ses ongles s'allongèrent et devinrent des griffes meurtrières; Ses dents reprirent leurs tailles normales et devinrent aussi longues que les crochets des serpents. Voila, il était prêt. Restait plus qu'à savoir lequel attaquer en premier. L'un comme l'autre ne semblait pas mieux que son congénère.

Le vent se mit à souffler et Minaeleron constata que, vu sa direction, les loups ne sentiraient pas son odeur. Effectivement, ce dernier soufflait dans sa direction et non dans celle des canins, il ne leur amenait donc pas son odeur. Tant mieux, cela serait plus facile. Le syrène approcha, toujours à quatre pattes du loup gris qui le tournait le dos. Et avant que se dernier ne puisse se retourner, il lui planta ses griffes dans la nuque. Se dernier s'effondra avec un hennisement bruyant. L'autre loup se retourna en entendant ça et se jetta sur le syrène, furieux. Ce dernier ayant précu le coup se baissa et frappa le ventre du canin quand il passa au dessus de lui. Et voilà, deux loup garou pour le diner. Si le vampire l'avait comparé à un enfant, il pourrait maintenant revoir son jugement.

Se fichant de savoir si l'autre viendrait le rejoindre, Minaeleron se baissa et huma le parfum de sang de ses victimes. Il cherchait celui qui aurait le meilleur goût. Il se pencha finalement sur le loup d'ébène. Il lui déchira le ventre de ses griffes et lui sortit les entrailles. Il attrapa le coeur à pleine main. Celui était encore chaud et bien rond. Il n'hésita pas une seconde et planta ses cros dedans. Il dégustait son festin tout en gardant l'oreille tentu. Son ouie très fine lui permetrait de déceller toute trace de danger. Après le coeur il s'attaqua à l'estomac puis autres organes. Se loup était un vrai délice. Il avait bien choisi son dîner même s'il aurait préféré égorger un humain. Quand il eut finit il ne resta plus que la carcasse cinglante du canin, ses entrailles ayant toutes finies dans son estomac. Il regarda un moment le loup gris et tendit l'oreille pour voir si le vampire était dans le coin. Puis il siffla.

- Je sais que tu es là. J'espère que le spectacle t'a plu. Maintenant tu sais que je ne suis pas un enfant. Même si tu ne le mêrites pas, je te laisse l'autre loup, moi je n'ai plus faim.

Il resta là et attendit la réponse du vampire. Ce dernier n'allait sûrement pas cracher sur l'offre. Minaeleron se demanda ce qu'il pouvait bien penser de lui maintenant qu'il l'avait vu à l'oeuvre. Il était jeune certe, mais il n'était plus un enfant. Il avait horreur que l'on voit comme ça et il le montrait bien.

Minaeleron vit alors Hoheneim sur les branche d'un arbre et dit:

J'ai deja manger moi.Tu est un peut lent pour tuer tes proies.

Il sauta de l'arbre et atterie a coté du syrène.Hoheneim tendit la main et dit:

Vu que l'on ne c'est pas présenter,je le fait maintenant avec un rituel humain.Je me nomme Hoheneim vampire depuis....pfouf bien longtemps et toi jeune syrène,comment te nomme-tu?

Le vampire avait assisté à la scène et ça, Minaeleron le savait. Il l'avait observait pendant son combat. Comme s'il voulait le tester. Le syrène avait horreur de ça mais il n'en dit rien. Le vampire vint le rejoindre en lui annonçan qu'il avait déjà mangé. Mais quand il le critiqua, le jeune aquatique le regarda avec un regard plus que méchant, comme s'il allait faire de lui sa prochaine victime. Quand il s'approcha pour se présenter et en lui tentant la main, le syrène lui tourna carrément le dos.

- Saches qu'avant d'attaquer mes adversaires je prends le temps d'analyser la situation avant de me jetter dans la bataille. Cela permet d'éviter les mauvaise surprise. Je m'appelle Minaeleron et je déteste les types dans ton genre. Je rentre chez moi.

Minaeleron se dirigea donc sur le chemin qui le mènerait au lac. Il en avait plus qu'assez de ce crétin qui se croyait tout permit. D'abord il grillait sa couverture alors qu'il cherchait une proie parmis les humains, ensuite il le critiquait sans même le connaître et maintenant il osait lui donner des leçons. S'il ne se retenait pas, il lui planterait ses griffes dans le cou. Cela ne le tuerait pas il le savait mais au moins cela aurait le donc de lui calmer les nerfs. Il s'arrêta prêt du loup gris, le jetta sur son épaule et repris sa route vers le lac. Il ne voulait plus rien avoir à faire avec ce vampire.

Hoheneim le regarda s'éloigner en souriant.Il pensa:

*A les jeunes sa n'aime vraiment pas qu'on les critiques.*

Il leva la main et cria:

Si tu veux d'autre cours de chasse vien me voir je me ferai un plaisir de t'en donner.

Il commença a partir vers le village.

Minaeleron ne se retourna même pas à la remarque du vampire. Il essayait de ce calmer. Ce n'était pas tant la critique qu'il l'énervait, mais l'attitude de se dernier à son égard. Il ne supportait pas qu'on lui dicte sa conduite et encore moi qu'on le dérange pendant qu'il cherchait des proies. Chose qu'il avait très bien faite quand il était au village. Il coutinua sa route mais finit pas lui répondre.

- Je n'ai pas besoin de cours. Je sais très bien chasser seul. Après tout qui à tué ses deux loups garou ? Alors ne viens pas me parler de leçon, je n'en ai absolument pas besoin. Je chasse seul depuis assez longtemps.

Minaeleron n'attendit pas la réponse et partit en courant vers le lac. Il ne voulait plus entendre la vois de cet homme qui maintenant lui faisait horreur. Il le haïssait. Il ne pouvait pas le voir. Tout en lui le révoltait. Il était sûr que s'il le revoyait encore, il lui sauterait à la gorge. Il courru donc vers le lac, sans se soucier plus du vampire.

[suite]

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