Ces créatures malfaisantes possèdent le pouvoir d’amphibie ; elles sont aussi à l’aise sur terre que dans l’eau. Elles possèdent également le pouvoir de se transformer, pour adapter leur corps à l’élément dans lequel elles sont ; entendons par là qu’elles n’iront pas sur terre avec leurs pieds et leurs mains palmés et dans l’eau sans leurs branchies.
Leur physique en tant qu’être aquatique est assez trouble : d’une taille humaine, mais beaucoup plus fins et agiles, ils possèdent des cheveux filandreux et de la même couleur que leur peau (dans la plupart des cas laiteuse). Leur iris aussi blanc que leur pupille. Leurs oreilles n’ont pas de lobe dans la plupart des sous-races, mais elles sont pourtant d’une acuité accrue. Ils possèdent une voix, mais n’allez pas croire que c’est si rare de l’entendre ; en fait, ils chantent régulièrement lorsque des humains s’approchent de leur plan d’eau, rivière ou autre. D’abord subjugué, la proie pense avoir affaire à des anges venus la bénir… elle cherche l’origine de ce son, mais lorsqu’elle la trouve, l’horreur et la mort viennent avec… et ne pensez pas que ce soit juste pour s’amuser que les syrènes font ça : leur met préféré reste la chaire humaine… Elles possèdent des griffes affûtées pour dépecer leurs victimes, et des petites dents très pointues qui sont aussi variables que leur apparence. Elles possèdent également un langage assez complexe, qui fait qu’elles communiquent pourtant aisément entre elles. Mais lorsqu’il s’agit de parler humain, elles se font alors passer pour muette afin de ne pas avoir à parler, même si elles comprennent parfaitement, et apprennent doucement.
Les syrènes se reproduisent le plus souvent par des œufs libérés dans des plans d’eau, d’une taille d’œuf d’autruche, et à l’effet dévastateur : une fois éclos, une petite chose en sort, encore difforme et toute pâle. Elle se nourrit en attrapant toutes les créatures qui passent à sa portée, tout en gardant une distance respectable avec la terre… jusqu’à ce qu’elle soit assez grande pour comprendre que ce qu’il y a là aussi se mange. Elle sort alors de plus en plus longtemps et s’habitue à guetter partout sa nourriture, tout en se fichant éperdument des dégâts qu’elle occasionne pendant sa chasse.
Leur forme humaine est beaucoup plus explicite : des yeux toujours blancs, des cheveux filandreux et le plus souvent allant de paire avec les yeux (mais ces deux éléments peuvent également être d’une couleur « banale » pour les humains), le même physique sans les membranes de peau qui leurs servent à nager et une démarche assez maladroite. Dès qu’elles sont en contact avec de l’eau (leur épiderme essentiellement), la transformation s’opère : leur peau redevient d’une texture étrange (entre la douceur des écailles de reptile et la viscosité des poissons) et légèrement dorée, argentée, orangée ou bleutée selon leur espèce. Leurs mains et leurs pieds deviennent palmés, mais comme ce sont des êtres vivants réels et non des créatures de légende dans le cas du village ^^], leurs jambes ne se soudent pas pour devenir une queue de poisson… Par contre, une fine membrane se crée entre elles, et qui leur permet d’accroître très rapidement leur vitesse. Sous leur forme humaine, elles ne peuvent se reproduire et passent pour stériles.
Parfois, ces syrènes se retrouvent seules et s’ennuient. Dans ces cas-là, mieux vaut encore plus les éviter, car elles tentent d’attraper un humain pour leur tenir compagnie, comme un humain le ferait avec un autre animal. Sauf qu’elles, pour que l’humain ne s’enfuie pas, le noient d’abord, puis lui inoculent un genre de « virus » ou « Poison de Vie » comme il est appelé, et qui le fait devenir une sorte de mort-vivant, qui, par la suite, ne pourra plus mourir qu’à la totale décomposition de son corps, encore ralentie par le Poison de Vie. A un certain moment, les syrènes elles-mêmes ne supportent plus l’apparence désastreuse du noyé, et elles l’abandonnent à son sort qui n’est souvent que de courte durée… Ces victimes cherchent souvent à rentrer chez elles dans ces cas-là, mais n’y trouvent que le feu pour les détruire. Elles sont maudies dès qu’elles ont été noyées, et restent bien souvent des âmes errantes dans un monde d’horreur, de peine et de solitude…
Sujet: les Syrènes 
