Pensées d’une créature Homme,
Je t'ai vu naître
J’ai vu les animaux apparaître
Et dans toutes les vies que j'ai regardé
La tienne m'a brisé
Tu prends du bois à la nature
Tu lui prends de ses poumons
Elle se meure et dors à la dure
Elle attend que tu lui rendes
Ce qui lui est dû, et toi pour de bon
Tu lui donnes suffisamment pour qu'elle étouffe
Tu te promènes sur la lande :
Insouciant.
Te croyant
Dans le mérite de la liberté...
Mais ce qui t'attends entre le ciel et la mer
C'est la guerre,
Entre toi et la terre.
Décide-toi à faire la paix,
Ou tu mourra avec tout le reste
Je te le dis, tu ne me crois pas et je le sais,
Mais c'est toi qui choisis, moi ou la peste ?