Le Village...
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un village isolé dans une forêt... des habitants étranges... des créatures fantastiques et effrayantes qui rôdent...
 
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 Une pétite histoire...

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Mab
le Miroir de la Nature ~Admin~
Mab


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MessageSujet: Une pétite histoire...   Une pétite histoire... EmptyLun 7 Aoû - 12:22

Prologue



Avant de commencer un récit sans queue ni tête, plantons un décor très loin de ce que peuvent espérer certains, et très près de ceux qui eux n'ont aucun espoir !

Vous voyagez voguant dans les lieux les plus imprévus chutant dans les endroits les plus inattendus et courant à foulées ininterrompues dans des pensées, tombant dans votre passée et sortant de votre futur. Soudain, au milieu de la route un vieillard marche en s'appuyant sur un bâton, voyant qu'il est loin d'avoir une force herculéenne et qu'il risquerait de s'écrouler à tout moment, vous vous précipiter et lui offrez votre bras. Vous sympatisez, et finalement vous arrivez en vue d'une forêt toute à fait à votre gauche. Le vieillard vous adresse alors la dernière parole de votre petite discussion...

Parole du vieillard :

Ecoute-moi bien, tu m'as aidé alors je pense que tu es digne de savoir certaine chose sur cette forêt là-bas (il montre l'étendue végétale)elle est sombre n'est-ce pas ? Et bien vous ne pouvez pas imaginez à quel point elle est, mais aussi à quel point elle peut-être merveilleuse !

Voilà le rendez-vous des fées neutres, de hordes de loups, des lutins, bestioles en tout genre, rapaces nocturnes, félins sombres et des pauvres aventuriers égarés qui risque ne jamais en revenir !

Mais moi vieillard que je suis, je connais le moindre secret de cette verdure à vrai dire diabolique ! Ecoute ce que je dis, ne le répète à personne parce qu'après tu risquerais de mourir !

Enfin tu comprendras par toi-même pourquoi...

Ce ne sont ni les félins, ni les bestioles venimeuses, ni les hordes de loups les plus dangereux dans cette forêt...
Mais les fées, Ce sont elles qui sont à craindre. Car elles deviennent inquiétantes quand elle pense que c'est utile, or il leur arrive souvent de trouver cela utile.

Pour elle la nature est parfaite, si telle chose est à cette endroit c'est pour quelque chose de précis qui a été calculé et minutieuse appliquer avec un effort considérable, demandant une puissance que seule cette force mystérieuse qu'est la nature en est capable.

Est-ce que pour l'instant tu me suis ?

Attends de voir la suite.

Les fées détestent par-dessus tout une chose, la visite d'intrus qui n'ont aucun respect pour la nature, pour la moindre chose, passant de la brindille à l'arbre centenaire, de la fourmis au griffon, de la rosée matinale au déchaînements de tout les éléments !

Si jamais tu as le malheur de ne pas te montrer à la hauteur de cette observation, tu ne seras pas tués, les fées te captureront et feront de toi un procès aussi intimidant qu'un ras de marée particulièrement déchaîné, et tout cela dans un seul but, te voir reconnaître ta faute, et à ce moment précis tu devras jongler avec les mots pour te justifier. Si ton excuse est valable, tu t'en sortiras avec quelques séquelles moindres, sinon tu pourras dire adieu à la vie et tout ce qui s'y attache et donc aussi à la mort.

Et oui, tu ne mourras pas, tu ne survivras pas, tu seras emprisonné dans un monde étrangement fabuleux et étrangement dangereux. Où tout marche grâce à ta simple pensée. Le problème, c'est qu'il y a des dangers. Si tu penses voler, tu voleras, mais si pendant ton vol tu te laisses aller une seule seconde, tu seras englouti dans un néant sans nom.

Donc je te conseille simplement de ne pas offenser la nature parce que les chances d'en sortir, à part réussir à convaincre les fées, sont inexistantes.

Maintenant si tu as échappé à leur procès, elles se comporteront avec toi comme si tu étais entré dans leur forêt et que tu n'étais pas aller en collision contre les lois de leur chère nature.

C'est-à-dire qu'elles t'inviteront à les connaître. Car si les fées n'aiment pas les personnes intolérantes envers la nature, elles aiment se faire connaître des autres. Alors, pendant quelques mois, tu resteras avec elles partageant leurs fêtes, leurs coutumes et leurs fois. Tu seras dans une sorte de rêve aux milles couleurs, et plus tu resteras avec, plus tu y verras de couleurs, de couleurs de plus en plus floues. Là est l'autre danger, si tu restes trop longtemps auprès d'elle, ta vue changeras, tu ne seras pas aveugle, disons que tu verras les choses différemment. A la place de voire un arbre, tu verras un vers à la langue de feu. Alors tu en auras peur et tout le monde pensera que tu es fou.

Ou encore au lieu de voire un homme politique mal-aimé frapper sa femme, tu verras un enfant frapper sa mère. Alors tu parleras à l'homme important comme si c'était un gamin, lui donnant une leçon de morale, et le lendemain tu te retrouveras dans les cachots, que tu prendras d'ailleurs pour une salle de bal où tu verrais des dames charmantes avec de drôles de bracelets accrochés à la taille, (garde avec les clef) bien sûr tu ne t'empêcheras pas de les flatter et il te donneront des coup de fouets (que tu prendras pour toute autre chose plus agréable... 123 ) Au bout d'un moment tu mourras de faim, ne sachant plus reconnaître la nourriture d'un caillou, ou de soif...

Donc ne restes pas plus de 3 mois ! Par contre tu peux revenir par à-coup. Mais là encore ne t'attarde pas.

Mais avant de partir après ta première visite, il faudra que tu choisisses une fée, que vous vous seriez la main à la méthode des fées... ( la main droite levé au niveau du visage, les deux mains ont pour seul contact les bout des doights)

A ce moment là tu fais un pacte avec ces créatures, tu resteras à jamais celui que tu as été pendant ton séjour chez elle, une personne qui respecte la nature. Mais ne t'inquiète pas, ce pacte ne se fait pas automatiquement seulement lorsque dans ton âme la fée en question décelle une partie qui flanche qui trahirait leur confiance à moment où à un autre. Alors le pact aura lieu et ton âme saura à jamais en respect envers la nature. Il ne le fera même pas exprès.

Mais ce n'est pas une mauvaise chose. En cela, les fées cherchent à améliorer ton âme, elle ne cherche pas à faire quelque chose de mauvais.

Enfin quand tu auras quitté la forêt, une mince lumière jaillira du sol et se matérialisera en une nouvelle fée, renvoyant l'image de ton propre esprit. C'est en quelque sorte ta fille, mais pas vraiment, disons plutôt que tu l'as créée par une magie ancienne dont les fées ont le secret.

Maintenant je t'ai tout dit, sauf une chose ... pourquoi lorsque tu rentres chez elles et que tu n'offenses pas la nature elle font tout leur possible pour te mettre la main dessus ?

C'est simple... un parce que cela leur permet de s'agrandir si ton âme est pure (seulement si elle est pure ce qui forcément donne une fée pure) mais aussi pour autre chose.

Une âme pure ça court pas les rues... encors moins les forêt qui à vue d'oeil ne dit rien qui vaille. Mais lorsqu'il y en a une, elle l'aide et l'aime. Lorsque tu pars, tu te sens neuf, nouveau, et incroyablement léger. Près à faire la plus incroyable des aventures, la chose la plus effrontée peut-être. Et tu ne peux t'empêcher d'aimer cette forêt, car elle est belle à l'intérieur tu es l'un des rares à le savoir.

Tu voyageras et lorsque tu rencontreras une personne à la belle âme, tu lui diras ce qui t'es arrivé et avec de la chance il ira rendre visite aux fées, il sera alors changer, sera plus mûr et comprendra les choses qui étaient sans réponses.

Il ne faut pas croire que c'est une machination, la plupart de ceux qui foulent cette terre prennent des choses à la nature, du bois pour se chauffer par exemple mais ne donne pas grand chose en retour. Les fées prennent des fruits et de l'eau, c'est tout. Parfois elle font du feu, mais cela est tellement rare que l'on en prends pas compte. Mais en échange elles donnent le triple de ce qu'elles ont pris... peut être plus je ne sais pas.

Grace à elle il y un équilibre. Certains hybride hommes le font aussi. Mais tellement peu qu'elles ne peuvent s'empêcher d'attirer à elles ceux qui leur semble capable d'y arriver.

Si tu as peur d'y aller, que tu n'es pas sûr du résultat...pose-toi une question.

As-tu l'impression qu'elle nous utilises?
Oui ? ne vas pas là-bas...
Non ? Je penses que tu peux y aller.

Quant à moi j'y retourne une dernière fois, je veux passer mes derniers jours là-bas en leur compagnie. Les habitants de la forêt me connaissent et ne m'attaquent plus depuis longtemps. Si tu entres dans la forêt et que tu veux éviter les confrontations, le mieux c'est de mumurer le mot "fées" le plus possible, de cette manière elle t'enderons, et sauront que tu es ici pour elle et que tu ne compte pas désagrèger la nature.

Alors elles viendront à toi et au moment précis où tu auras commencer à leur parler, les animaux te verrons avec respect.






~~Chapitre 1~~




--La triste nouvelle--




Une petite fée était assise sur une feuille. Elle était en effet très petite, joyeuse et attachante. Elle avait une belle chevelure blonde les yeux bleu, le teint pâle, et des ailes de libellule.

Toute les fées ne sont pas ainsi, certaines sont rousses, de la taille d'un humain, le teint mate et peuvent très bien avoir des ailes de papillons. C'est une diversité sans limites issue du fait que les fées proviennent d'une âme pure différente possédant des recoins cachant chacun une facette de couleurs et de précision inexplicite.

Mais celle qui nous intéresse était tranquillement assise sur une feuille, riant du vent qui la faisait basculer d'un côté à un autre, se redressant soudain pour retomber ensuite.

La forêt était calme.

Les fées étaient heureuses, on leur avait dit que des elfes de lune allaient venir, pourquoi elle n'en savait rien, mais les fées adoraient les elfes de lune, se sont des elfes doux intensionnés et ne manquent jamais d'aider les fées dans leur quête invisible.

Dalda (c'est ainsi qu'elle s'appelle) était si impatiente que profitant de sa petite taille elle s'était glissé au dehors des préparatifs d'acceuil pour attendre les elfes.

Elle riait encore lorsqu'elle vit une ombre. Sans aucun doute s'était les elfes de lune...ou plutôt une elfe de lune et elle portait quelque chose. Un paquet de soie bleue aux reflets verts envoutants. L'elfe avait une cape noire mais elle dégageait une aura que la fée avait reconnue. L'elfe qui d'habitude marchait avec une fluidité qui rappelait une grande sagesse marchait cette fois d'un pas pressé.

Apparemment elle avait hâte de les voir ! La fée n'en fut qu'heureuse, et elle ria petit bruit comparable à un tintement mélodieux. La nouvelle venue leva la tête et la fée aperçue le visage gracieux qu'elle aimait regarder.

Mais maintenant il était barrer de sang, et les yeux étaient remplis de fatigue, de lassitude. Lorsqu'elle vit la fée, elle sembla se détendre et murmura, lui demandant d'approcher.

La fée la regardait avec horreur, c'était le visage d'Elba la reine des elfes de lune, à l'ordinaire, elle avait les cheveux d'ébène, le teint pâle comme la neige et des yeux bleues pétillants. Elle était sage et belle, gentille et respectueuse même envers ses ennemis, elle était mystérieuse et réfléchie, douce et aimée des fées, et toute créatures délaissées. Femme d'Ezam, roi du royaume de lune, était tout aussi merveilleux intérieurement, il était blond, le teint pâle (comme tout les elfe de lune en fait) un sourire et un rire cristallin, et enfin des yeux verts qui exprimaient milles émotion à la fois. Il aimait les fées, mais étant réservé de nature envers les femme, il essaye au mieux de ne pas s'attarder sur le sujet, par contre il connait mieux que personne les animaux, leurs expressions, leurs fois et sait leur parler. Seule Elba fut apte à le séduire, et seul lui fut apte à la séduire.

Mais la peau couvertes de blessures d'Elda, ses yeux qui ne pétillaient plus et l'absence de gardes ou de son mari montrait que quelque chose n'allait pas.

Alors la fée alla rejoindre l'épaule de l'elfe, la regarda. Et à son grand étonnement, celle-ci lui demanda directement :


"delt'i¨ devc`harel` dic ?"

La fée rougit, c'était a première fois que la reine lui adressait la parole, mais elle laissa ses impressions de côté, la voix de l'elfe montrait une pointe d'empressement, et était souflée. Le fée bondit, regarda les yeux de l'elfe. Alors elle porta les mains à ces joues. Elle pouvait le voir nettement. Dans ces yeux, on pouvait voir une plaine lune, qui petit-à-petit devenait un croissant.

L'elfe était en train de mourir ! Quand la lune aura disparue se sera finit... Alors elle s'intéressa aux paroles.

Elle releva la tête regarda le tas de soie puis le visage d'Elba. celle-ci fit :


"Ellia"

Et la lune disparue dans son regard. Elle s'affasa lentement. Le petit tas tomba sur un gros tas de mousse. Comme quoi elle n'avait jamais été là par hasard cette mousse ! La petite fée descendit et se mit à côté de l'elfe. Arrivant à peine à dépasser la largeur de son visage pâle maintenant couché sur le côté. Ses yeux s'emplirent de larmes, et ses grandes soeurs l'entendirent pleurer.

Là, juste à côté, le tas de soie où dormait le fille d'Ezam et d'Elba, celle-ci lui avait demandé de la mettre en sécurité, loin de ceux qui avait terrasés sa famille.
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MessageSujet: Re: Une pétite histoire...   Une pétite histoire... EmptyMer 9 Aoû - 16:30

~~Chapitre deux~~




--La décision des fées--




De multitudes de fées partirent à le recherche de Dalda, ce fut la dame Rüll qui la découvrit, elle était rousse la peau tamné comme celle d'un tambour, et mate, elle avait de grands yeux marrons et des ailes en forme de feuilles d'automnes.

Elle était la plus sage des fées, et était incroyablement belle avec ses couleurs qui rappelait avec esquisse la saison où la nature s'éperduait. et des fois elle s'amuser à faire envie aux aventuriers, les mettant au procès, il finissait par dire, que oui il avait arraché une plante et oui il le regretterait, et qu'ils feraient le pacte à fin de ne plus jamais recommencer. Et cela amusait Rüll et ses trois soeurs directes, Zeyd au teint pâle comme neige, aux cheveux blancs douce et aux grands yeux gris comme la glace, représentait l'hiver avec ses ailes impalpables, c'étaient des nuages.

Thal au tient pâle mais aux joues colorés, ses cheveux et ses yeux verts qui se balançait avec ironie d'un endroit à un autre, elle était incroyablement joviale et était adoré des oiseaux, et des enfants elle représentait le printemps, ses ailes était celles d'un papillon aujourd'hui disparu, au dessin vert émeraude et bleu ciel ayant la forme d'une tête de loup.

Enfin Gyrre ses yeux bleus, ses cheveux blonds, son teint foncé, et sa silhouette fine en faisait envié plus d'un, mais elle n'était pas aussi belle que Rüll et de cela elle fut jalouse, mais n'oubliant pas qu'elle était fée, ne le montrait jamais. Elle représentait l'apogée du soleil et en cela elle trouva un réconfort. Ses ailes sont transparentes, et sont comme un voile derrière elle.

Rüll s'approcha doucement de Dalba, comme les autres représentantes des saison, elle avait la taille d'un humain ordinaire. Elle prit avec délicatesse la petite fée effondrée dans sa main, elle considérait chacune des fées comme des filles, des petites soeurs, et consola la petite chose.

Dalba essuya ses larmes, et comme Rüll le lui demandait, elle expliqua ce qui s'était passé. Rüll regarda la forme sombre sur le sol.
Elle tourna avec douceur celle dont elle ne voulait pas croire la mort. Mais hélas, elle vit le visage d'Elba, et Rüll dut ravaler ses larmes. Dalba qui sur son épaule avait obstinément tourné le dos éclata à nouveau en sanglots. Sachant que la vérité était arrivé aux yeux de Rüll.

Celle-ci s'agenouilla, regarda les yeux bleus, qui après la mort gardait toujours au fond, la lune, sauf qua là, elle n'était plus pleine, elle était noire, mais l'on pouvait voir tout de même légèrement grise dans l'iris noire...

Les ailes de Rüll s'affaissèrent. Elle ferma doucement les yeux de l'elfe, elle ne pouvait plus rien faire sauf une chose.

Elle se tourna et regarda le tas de soie bleue aux étranges reflets verts.
Elle regarda à l'intérieur. La tête d'un bébé lui sauta aux yeux, le teint pâle, les cheveux encore courts mais déjà noirs comme ceux de sa mère, et cette présence caractéristique des elfes de lunes. Rüll ne savait pas se que cela voulait dire, et d'ailleurs, elle était trop fatiguée pour le deviner.

Mais Dalba elle avait le visage qui était un peu moins mouillé, car la perspective qui s'offrait à elles, les fées était une bonne perspectives, quelque chose qui les aiderait à surmonter cette dure épreuve. Elba lui avait dit de mettre Ellia en sécurité, loin du bras de ceux qui avait tué sa famille ! Et bien, pourquoi ne pas la faire grandir ici !

Elle se tourna vers Rüll et lui fit part de tout ceci.


"Pourquoi ne me l'as-tu pas dis plus tôt ?! Dalba rentra la tête dans les épaules. Ainsi ils auraient subi une attaque ? Ainsi Ezam aurait retenu au mieux avec ses hommes des ennemis pour permettre à d'autres de s'enfuir ! Oui mais... qui a survécu à part cette petite fille, même loin de la bataille, Elba a subi une attaque vu les blessures, et c'est pour sauver la vie de son enfant qu'elle a trouvé la force de venir ici. Sinon elle aurait succombé depuis longtemps."

Elle réfléchit puis :

"Ton idée n'est pas mauvaise, d'habitude on devient fou lorsque l'on reste trop longtemps avec nous, mais nous avons autrefois fait serment avec les elfe de lune pour s'entraider, ils protégeaient la forêt pour nous, et en échange nous remplissions toute sortes d'aides pour eux, aussi, ils furent immuniser contre cette folie. Et tant que l'un d'eux sera vivant nous ne faillirons pas à la tâche, et j'ai toujours eu un certain respect pour Ezam et Elba, ils étaient si sages..."

Elle s'arrêta la douleur profonde, elle prit l'enfant, Dalba vola à son épaule. Rüll appela ses trois soeurs, elle arrivèrent, leur fit part de sa décision, toutes se tournèrent vers Elba et murmurèrent...

"Tu est venue
Tu as amené ton enfant
Qu'il vienne aussi
Qu'il soit dans notre vue
Qu'il vienne mourant
comme il est, pour voir la vie"


Ezam apparut, au côté de sa femme. Mort. Une grande entaille dans l'épaule, faites par une épée large, celle d'un orque. Elle baissèrent la tête le regardèrent, firent un rond autour d'eux.

"Reposez en paix, en la nature
elle vous accueillera comme vous l'avez accueillit
chacun allant dans deux élément

en cela, elle jure
à ce que chacun lorsque votre enfant grandit
vous l'aidiez ardamment."


Elba et Ezam disparurent dans un souffle du vent ; la glace, l'eau, l'air, la terre, ces éléments furent à jamais avec Ellia. Rüll, le bébé à nouveau dans ses bras partit en direction de leur cité, suivit de ses soeurs. Ce fut elle qui allait commencer l'éducation de la jeune fille, elle l'emmena dans sa ‘maisonnée’, en haut d'un arbre, ses soeurs aidant les autres à démonter ce qu'elles pansaient être une fête.

Une fois dans sa chambre, elle tendit le bras au dessus du sol, un berceau en jaillit, elle déposa l'enfant à l'intérieur, enlevant le tissu en rouler autour du bébé, et en fit une couverture. Il ne se réveilla pas, mais respirait paisiblement, comme si de rien n'était, Rüll dut se retenir un bon moment, mais finalement éclata en sanglots.




~~Partie 1 - Chapitre 1~~


--Les aventures de l'enfance innocente--


C'était la saison de sa soeur Gyrr, la fée de l'été. L'air était encore doux à une heure aussi matinale. Mais bientôt en plein soleil à l'extérieur de la forêt la chaleur deviendrait très vite accablante. Rüll ne se sentait pas bien lors de l'été. Pourtant cela signifiait que sa propre saison approchait... et bien il fallait croire que la jalousie que lui portait sa soeur se reflétait dans les rayons même du soleil qui la réveillèrent ce matin-là.

Sa 'maison' était un arbre qui avait dût vivre autant d'années qu'elle. Une branche avait un diamètre important, le tronc rassemblait l'équivalent de cinq branches, les feuilles, quelque soit la saison, poussaient à une vitesse anormale, devenaient verte, puis se flétrissaient et prenaient une couleur rouge avant de retomber au sol. Tous cela en un temps record.
Les branches était assez épaisses pour y dormir en toute tranquillité et en se tortillant dans tous les sens.
Le berceau n'était autre qu'une nouvelle branche qui croissait en même temps que l'enfant. Elle avait maintenant atteint la taille d'un enfant de huit ans.

Rüll s'assit et s'étira, ses ailes se levant toutes droites sous l'effort. Elle rejeta ses longs cheveux bruns en arrière et regarda alentour. Pour une fois c'était calme, les fées devaient soit vagabonder soit encore dormir... mais dans cette saison où l'air se fait lourd et où l'envie de dormir est la plus forte, elle pencherait volontier pour la dernière hypothèse.

Elle posa son regard sur la branche-berceau. Elle fronça les sourcils et d'un air interrogateur qui voulait seulement dire
"tu es encore partit ?" elle fit d'une voix claire :

"Ellia ?"

Elle soupira et descendit de l'arbre. Pourquoi fallait-il que la jeune fille soit si habile pour descendre d'un arbre ?!

D'ailleurs en parlant de la jeune fille ...
Celle-ci était au beau milieu de la forêt enfant elfe dont l'âge était incalculable bien qu'elle ait l'apparence d'une enfant de huit-neuf ans. Elle allait tranquillement à travers la forêt et écoutait les murmures de la nature.
Elle connaissait parfaitement cette partie de la forêt, et faisait bien attention de ne pas trop s'en écarter. Elle chantonnait dans le langage des fées, incapable de parler une autre langue. Elle ne désirait pas en apprendre d'autre. Elle se considérait comme fée et ne s'expliquait l'absence d'ailes dans sa physionomie. À part par le fait que celui qui l'avait 'engendré' n'avait pas une âme si pure que cela. D'ailleurs à part quelque différence, elle ressemblait beaucoup aux fées ! L'ennui était surtout ses yeux, comment se faisait-il qu'elle est l'image de la lune au fond de ses iris ? Et pas les autres ? Etrange différence qu'elle oublia bien vite dans la verdure du paysage.

Elle entendit l'écoulement de l’eau. Elle était arrivée à la rivière cristalline. Elle s'accroupis réunis ses mains en coupe et prit une gorgée de l'eau fraîche. Elle passa dans sa gorge, mais la fraîcheur du liquide parcourut tout son corps, l'allégeant de sa lourde fatigue, comme la vague rafraîchissante progressait dans ses membres, elle s'allongea un moment. Une biche était de l'autre côté de la rive et s'abreuvait, la présence de la petite ne la dérangeait pas, elle était des fées.

Tout comme cet animal, elle était habituée aux bruits de la forêt, il y une sorte de grincement, comme si l'on tirait quelque chose. Elle releva la tête en même temps que la biche. Elle écouta. Tout ce qu'elle put voir ce fut la biche qui tomba au sol, un trait en travers de la gorge, ce qu'elle entendit fut plus précis, il y avait eu un claquement et un sifflement avant un bruit répugnant dans lequel s'affaissa l'équidé.

Elle regarda l'être vivant qui se trouvait au sol. Ses fines pattes recourbées sur elle même, les beaux yeux noirs effilés, révulsés, et une traînée rouge sui se répandait sur son pelage fauve.
On ne lui avait jamais appris l'existence de la mort, ni comment elle était provoquée et ce que cela signifiait. Elle pensait que l'on vivait et que le monde les animait chacun leur tour, comme une scène sans cesse renouvelée, interrompue et regardée. Des fourrés sortit un humain élancé, au pas agile et rapide. Il ne l'avait pas vu. Il était enroulé dans une cape et marchait vers le cadavre. De drôles d'instruments dans ses mains. On lui dira plus tard que c'était un arc et des flèches.

Il la vit et fut surpris. Il lui parla dans une drôle de langue. Une langue qu'elle ne comprenais pas. En fait il lui disait :


"Bonjour Elfe !"

Et il resta là, à la regarder, se demandant ce qu'elle faisait ici et pourquoi elle ne semblait pas le comprendre. Il s'était exprimé en langue commune et ne pensait pas trouver de difficulté à communiquer mais manifestement cette jeune elfe avait quelques secrets, ou du moins des origines bien particulières.

Parlons un peu de ce visiteur...
Ce n'était pas un homme, mais un elfe, elle n'eut donc aucun mal à la reconnaître comme en étant une. Le fait de la voire terrifiée par sa vue le troublait et ne cessait d'augmenter sa curiosité et sa totale incompréhension. Il était venu ici sous les ailes d'anciennes légendes à la recherche de fées. Un vieil homme lui avait parlé de cette forêt, des créatures qui y habitaient et du danger que l'on encourait en s'y aventurant. Il y était tout de même entré, et il essayait de trouver les fées depuis plusieurs jours déjà mais en vain. Il s'était tenu jusqu'ici à respecter la nature, mais la faim le tenaillant il avait finit par céder.

S'il était venu c'était bercé par le récit du vieillard qui lui rappelait des souvenirs vagues de son enfance, une enfance bien lointaine et dont les souvenirs lui semblent si merveilleux et si dépourvus de dangers qu'il les associait à un rêve. Le moyen de plonger de nouveau dans son rêve était de trouver les fées.

Et il trouvait une elfe !

Celle-ci se leva d'un bond et s'enfuit, s'enfonçant entre les arbres. Qu'est-ce qui le poussa à la suivre ? il ne savait pas, mais quelque chose lui disait que c'était parce que cette jeune fille muette qui habitait cette forêt dites dangereuse l'intriguait, était-ce un signe des fées ? Etait-ce un mirage, un guide quelconque envoyé par quelques puissances magiques ?

Il ne savait pas et son ignorance ne fit qu'accentuer sa curiosité encore. La rivière n'était pas large, d'un grand bond il atteignit l'autre rive.




~~Chapitre 2~~


--La meute et le loup solitaire--


Elle courrait, mais parfois dans sa fuite élancée on aurait dit que ses pieds quittaient le sol. Dans une forêt un elfe est tout à fait apte à courir, une fée est tout à fait apte à jouer des tours avec la nature, son poursuivant arrivait don à la suivre sans trop de mal... quand sa trace ne disparaissait pas mystérieusement.
Parfois elle montait dans un arbre, et comme il ne trouvait pas sa trace, et l'appelait non pas par son nom bien sûr, mais elle savait que ces cris lui étaient destinés.

Puis comme elle craignait d'être découverte dans son perchoir elle descendait en trombe, au grand étonnement du visiteur, et reprenait sa fuite effrénée. Mais un moment où elle était essoufflée elle s'engagea dans un dernier élan vers une grotte. Cette grotte, elle la connaissait comme étant le lieu d'habitation d'une meute de loups.
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MessageSujet: Re: Une pétite histoire...   Une pétite histoire... EmptyMer 9 Aoû - 16:31

Elle y entra. Ils n'étaient pas là. Elle s'imaginait être tranquille et recevoir quelques protections :
Les animaux considéraient toutes personnes en "contact" avec les fées avec respect. Car tous ceux qui avaient été avec elles avaient soi disant une âme pures, et que pouvaient-ils craindre d'une âme pure choisit par les fées ?
Hélas, ils étaient tous partis, certainement pour chasser mais peut-être aussi pour changer de territoire.

Elle s'enfonça dans la pénombre et arrivée à la paroi rocheuse elle se laissa glisser a terre. Elle pleura, elle pleura de terreur. Et plus loin Rüll entendit ses pleurs.

Pourquoi lui faisait-il peur ? Elle avait vu des gens venir avant lui, des mauvais dont le sort ne lui avait pas été communiqué et des bons qui faisait naître des soeurs et qui avaient le coeur de lumière. Mais lui elle ne savait pas s'il était "bon" ou "méchant" elle ne savait pas juger, elle en était incapable, elle ne comprenait pas ce qu'il disait, et cette biche qui était tombée sans se relever comme après l'attaque d'un fauve l'avait tétanisée, or ce n'était pas un fauve qui s'était penché sur sa victime mais un de ces gens !

Elle le méprisait parce qu'elle savait que contrairement aux fauves, il n'avait pas le droit de faire ça ! Le fauve au moins l’aurait mangé, lui l’avait laissé derrière.

Mais il n’y avait pas que cela…




Il devait y avoir deux ans où elle avait été transpercée d’une flèche en plein dans le ventre par une de ses humains, Dalba qui faisait office de nourrice et d’amie ait entré dans un colère noire, impossible de savoir à qui elle en voulait le plus, à Ellia ? Au chasseur ? Ou encore à elle-même…
Puis elle était partit chercher Rüll après s’être débrouillée pour que le chasseur soit immobilisé ; il s’est retrouvé au milieu de la rivière sur un rocher avant d’avoir dit ouf. Elle était petite Dalba mais ça n’empêchait rien. Il avait essayé de traverser la rivière et juste au moment où il était monté sur la roche la rivière est devenue un fleuve furieux.
Rüll l’avait ramenée puis ses trois sœurs s’étaient chargées du voyageur et le soir même il y avait eu un conseil. Pendant les soins Rüll n’avait cessé de regarder les yeux de la jeune fille, puis comme cela commençait à guérir elle avait dit aux autre que la lune allait de nouveau vers son plein et qu’il n’y avait plus rien à craindre tant qu’elle restait allongée.

Depuis ce jour elle avait une peur sans nom des humains, mettant elfes, nains dans le même sac.

Elle se recroquevilla un peu plus sous ce souvenir, soupira puis essaya de se rappeler la vois qui lui avait paru accueillante au premier abord… mais en vain elle était obnubilée par la vision de la biche qui tombait un trait dans le flanc, terrorisée par la souvenir de sa propre douleur lorsqu’elle avait été elle-même touchée. Pour une enfant chaque fait est d’une importance énorme et peut changer sa vision plus que des mots.



Il suivait la forme silencieuse et rapide de l'enfant, mais maintenant il ne savait plus s'il avait fait le bon choix, bizarrement il se sentait en faute maintenant. Un peu comme si le fait de la voir détaler devant d'avoir peur de lui vraisemblablement faisait naitre en lui un doute, un doute dont il ignorait la cause, un doute lui surgissait et qui n'avait pas de nom.

Elle disparut dans l'ombre d’une caverne. Alors il hésita à la suivre. Soit la caverne se poursuivait en corridor et il avait peur de se perdre. Soit elle se finissait rapidement et dans ce cas il avait peur de l'entretien qu'il aurait avec la petite elfe. Il respira profondément reprenant des forces et réfléchissant autant que sa fatigue lui permettait. Mais qu'est-ce qui se passait à la fin !

Soudain, il y eut un grognement. Il se retourna vivement. Des loups ! Il était sur leur territoire et il n'eut même pas la peine de chercher bien longtemps qu'il n'était pas le bienvenu. C'était une meute toute entière qui manifestement regagnait leur tanière. Il ne banda même pas son arc. Un mouvement et il aurait des crocs qui lui serraient la gorge. Les loups l'encerclèrent, grognant pour la plupart, un loup brun se mit même à japper à la façon d'un chien enragé. Un grand loup au pelage de rouille jeta sa tête en arrière et un hurlement impressionnant sortit de sa gueule.
Les premiers, les plus jeunes et les plus rapides se jetèrent sur lui. Alors même qu'il pensait à la pauvre fille qui allait être dévorée-il ne savait pas bien sûr que les loups ne feraient en fait aucun mal la petite elfe-, il se baissa pour éviter le bond puissant du premier de ses adversaires, il se reçut de plein fouet le corps d'un second, celui-ci était le roux, le dominant manifestement. Il posa ses pattes sur chacune de ses épaules au moment précis où il le plaquait au sol. Il ouvrit la gueule. L'elfe le fit passer par dessus sa tête en plaçant ses pieds sur le ventre de l'animal et en le propulsant le plus loin possible. Il se releva, et les rang de la meute se resserrèrent, et l'obligèrent à se plaquer contre la paroi de la grotte, juste avant son entrée.
Le loup dominant grogna de façon à ce que le son puissant résonna dans la cage thoracique de l'elfe. Celui-ci, son arc et ses flèches abandonnés depuis longtemps dans la furie du combat, se trouva sans la moindre issu de secours. Son adversaire bondit et un grand trait blanc passa sous ses yeux, comme si sa vie s'était volatilisée. Mais alors, il put tout de même rouvrir les yeux. Jappements, grognements, hurlement, mais pas la moindre blessure. Il regarda autour de lui. Deux loups ! Il y avait le dominant et un grand loup gris. Ce dernier avait un pelage parfaitement uniforme, il n'était pas grisonnant mais tout à fait gris. Comme un chef-d'oeuvre d'argent fait de la main des meilleurs forgeurs nains ! Il était grand et son oeil pétillait comme une étoile du passé, le témoin d'une autre vie et d'autre connaissances lointaines... sauvage peut-être, mais agile et efficace. Il y avait le jeune, le dominant, la force, et il y avait le vieux, le solitaire, l'expérience. Les deux adversaires se mirent debout sur leurs pattes arrières, leurs épaule musclés se carrant soudain pour affliger à l'ennemi un coup de patte dans le cou, la gueule ouverte, grognant et émettant des bruits sans nom, ils se voulaient impressionnants et puissants. Le loup de pelage rouille se remettait à quatre pattes régulièrement, ne pouvant garder son équilibre plus longtemps. Mais l'autre restait parfaitement ancré sur ses pattes arrière, il ne vacillait que quand il donnait un coup à l'autre. Ce dernier comment çait à sentir le sang couler de sa tête, le filet rouge passa sur ses yeux. Et quand enfin, après qu'il fut envoyé rouler plus loin, il se releva, il comprit et doucement s'approcha, la tête basse, montrant qu'il se rendait.
Le loup gris se laissa tomber au sol. Le jeune s'approcha et au dernier moment leva la tête. Il ne fit que le renifler. Et alors il fit un pas en arrière, surpris et s'assit. Il émit un couinement, et avec respect lui laissa le champ libre jusqu'à la grotte.

Le loup solitaire s'y engagea, prenant au passage le bout de la manche de l'elfe, qui s'était relevé, dans sa gueule. D'ailleurs ce dernier n'en revenait pas. Pourquoi est-ce qu'un loup voudrait le défendre ? Et contre une meute entière en plus ! Enfin... presque... contre le dominant plutôt… mais comme le dominant représentait la meute cela revenait au même.
Le loup le traîna a l'intérieur et l'amena vers la petite chose qui était recroquevillée, le combat l'avait encore plus bouleversée. Un peu avant elle était persuadé que c'était un méchant homme qui détruisait les animaux et maintenant voilà qu'un animal vient à son secours ! Non, c'était au-dessus de ses forces, elle ne comprenait plus rien.

Le loup gris lâcha la manche du jeune homme et d'un mouvement puissant de la tête, il attrapa le pan de sa cape pour la faire tomber à terre. Après quoi il s'assit et regarda alternativement l'elfe et ... l'elfe.
Ellia avait peur et tremblait comme cela n'était pas permis. Alors que la peur dans son corps lui donnait une impression de froid, la roche glaciale sur laquelle reposait sa tête lui semblait d'une douce tiédeur. Elle regarda apeurée le loup. Elle ne savait pas quoi faire.
Ce fut l'autre qui fit le premier pas. Il fit un pas et posa un genou par terre. Il eut l'impression d'approcher un animal craintif. Et doucement il lui tendit quelque chose. C'était rond et cela sentait bon. Elle tendit la main, elle n'avait pas mangé ce matin et la course l'avait creusée. Mais elle recula son bras.
Il lui parla et le son de sa voix fut apaisant, elle prit son présent et mangea. C'était bon et cela la revigora dés la première bouchée. C'était le dernier biscuit elfique dont disposait l’elfe et c’est pour quoi il avait été obligé de chasser plutôt que de vivre à partir de ses réserves. Pour elle, c’était le premier qu’elle mangeait.

Et alors qu'elle avait fini son casse-croûte elle releva la tête. Pour la première fois elle plongea ses yeux dans les siens. Et tous deux furent surpris... ils avaient chacun le même regard, et l'astre de la nuit brillait au fond de leur pupille.
Sans réfléchir elle se leva et prit sa main dans la sienne l'entraînant au dehors. Le loup gris était partit, au lieu de prendre la direction de la meute dont il avait vaincu le dominant, il s’enfonça dans la forêt, laissa tomber une dernière fois son regard sur les deux elfes puis disparu complètement.




~~Chapitre 3~~


--Le châtiment--


Ils avaient à peine marché, elle le tirant en avant, lui encore tout étonné mais en confiance quand ils virent une belle dame sur le chemin. L'elfe crut voir un mirage, quelque chose de pas réel. Elle avait une belle peau foncée, des cheveux bruns et des yeux d'un marron intense. Chacun de ses mouvements étaient plus gracieux les uns que les autres, gracieux et envoûtants. Ils l'invitaient à venir mais l'elfe était subjugué et complètement incapable de faire le moindre mouvement. La jeune elfe lâcha sa main et couru en souriant et en riant vers l’étrangère. Celle-ci se baissa et la « ramassa » au passage, elle parlèrent dans une langue inconnue quand la belle femme la repoussa gentiment pour le regarder, lui.

Ses yeux avaient quelque chose d'interrogateurs, et ils s'approchaient, lentement. Quand ils firent à une bonne distance, il regardèrent au fond de ses pupilles. Il était tétanisé, mais ses yeux à elle, allaient avec aisance, sans gêne, quand ils décrivirent une profonde surprise, une bonne surprise. Elle lui prit la main, et ainsi il ne put que la suivre. La petite elfe était à leur côté.

Il ne se souvint jamais ce qui se passa jusqu'au soir. Mais quand le crépuscule vint, quand l'ombre de la nuit s'étendit de part en part dans les bois, il se trouvait au centre d'une clairière, une bien drôle clairière. Elle était entourée par quatre arbres gigantesques, leurs racines s'entremêlant et s’accumulant toujours un peu plus les unes sur les autres à un tel point que la terre avait été dérangée et qu'elle formait des digues sur leur creusement continuel et insensé. Cela formait un rebord et la clairière devenait un creux au milieu des imposants arbres, arbres dont les branches se joignait et formait un espèce de toit. Chacun était perpétuellement à une saison en particulier, aux racines de l'un se trouvait de la neige et elle habitait les branches, à celles d'un autre s'accrochait et tombait de manière continue des feuilles roussie, à celles d'un troisième des fleurs apparaissaient et se balançait dans le vent avant de disparaître dans un souffle invisible, le dernier avait des feuille lisse et verte, des fruits de toutes les sortes étaient visibles, certains inconnus, d’autre communs, mais tous alléchants.

Sur la branche la plus basse se trouvait une fée de la taille d'une femme, chacune représentait à la perfection la saisons de son arbre : hiver, printemps, été, automne.
Dans l'obscurité on ne voyait que le faible croissant de lune à travers l’étrange plafond et de douces lumières qui vagabondaient soit au-dessus de lui soit tout autour entre les troncs d'arbres. Des fées allaient et venaient, essayant de trouver la meilleure place pour regarder, essayant de taquiner celle qui cachait la vue, ou simplement pour se jouer de la situation. Les rires cristallins, les réprimandes aigus et complètement ignorées, cela respirait la bonne humeur.

Mais même dans cette ambiance il n'était pas à l’aise… voire inquiet.

Il ne savait pas ce qu'il faisait là, mais pour l'instant il cherchait des yeux la petite elfe, il avait vu la fée qui l'avait charmé et emmené mais il ne voyait pas les yeux de la vagabonde comme il l'appelait maintenant dans sa tête.

Soudain une voix claire s'éleva, elle était chaleureuse mais assez tranchée... elle n'en était pas moins envoûtante. Sur l'arbres aux fruits se tenait debout Gyrre, ses yeux bleus regardaient de haut en bas l'elfe, sa chevelure dorée soutenait une couronne étrange, elle semblait faite d'eau, car les filament argentés à la lune dansaient et s’entremêlaient dans ses cheveux.

À son grand étonnement elle parla en elfique.


"Elfe, sais-tu que ton acte est difficilement pardonnable ?"

Il ne dit rien, de nouveau il fut subjugué, Gyrre était dans toute sa splendeur tant que durait l'été, et à côté de Rüll elle semblait illuminée. Là résidait le piège. Celle qui avait pour rôle de s'adresser directement à l'être était la fée de la saison en cours, à ce moment-là son pouvoir est immense et son charme enlace l'esprit comme jamais.
C'était une dure épreuve et maintenant les fées avaient cessé leurs chuchotements et leurs rires.


"Sais-tu qu'en laissant cette biche morte sans le moindre honneur près de cette rivière, où baignait encore son sang quand nous sommes arrivées, tu as fais une erreur ? Que tu as fait un pied de nez à la faune environnante ?
-Je le sais finit-il par répondre, reprenant ses esprits de nouveau et comprenant le danger présent. Je vous en demande pardon, mais pour pardonner il vous faut d'abord savoir la cause de mon acte. J'avais faim depuis un mois, je mangeais ce que je trouvais et généralement ce n'était pas très bon pour moi, soit parce que ce n'était pas comestible soit parce que cela déclinait farouchement ma santé.... Je vivais de ça, ce n'était pas très bon et je me sentais mal, mais j'avais avec moi plusieurs antidotes et remède. Cela me permettait tout de même de me nourrir. L'ennui a été là quand je n'avais plus de potions, il m'a fallut oublier les baies que je prenais alors par-ci par-là ignorant les empoisonnée…
J'ai donc, en voyant la biche, décidé d'en faire mon repas... et comme j'allais éplucher le cadavre, j'ai vu une elfe, une enfant en fait. Une enfant au beau milieu de cette forêt, si je n'avais pas oublié les devoirs envers la biche morte, je n'avais pas oublié mes devoirs envers les vivants, or un enfant seule dans cet endroit me fit penser qu'elle allait mourir de faim et que je devais l'aider, ou du moins la protéger.
J'ai donc délaissé derrière moi la biche morte pour aider le vivant pour qui je pouvais encore quelque chose. Sachez aussi ceci : je comptais après revenir en sa compagnie vers la biche pour lui offrir un repas, la croyant affamée... mais je n'en est pas eu le temps."
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MessageSujet: Re: Une pétite histoire...   Une pétite histoire... EmptyMer 9 Aoû - 16:37

Il y eut des murmures approbateurs, d'habitude un conseil durait plus longtemps, mais déjà il semblait clos. Gyrre pour sa part resta silencieuse, ses trois soeurs délibéraient en envoyant dans le vent des parole tout juste perceptible allant vers la branche de celle à qui elles s'adressaient. Ce fut Rüll qui rendit le diagnostique.

"Nous pensons qu'il est tout à fait stable ! Qu'il n'y a pas la moindre impureté qui noircit son âme comme déjà nous le pensions. Et nous somme toutes les trois d'accord sur ce point"

Elle dit cela dans leur langue et l'elfe fut incapable de comprendre.

Mais Gyrre n'avait pas fini, elle comptait bien utiliser de son plein pouvoir... son avis comptait pour deux... elle était donc en infériorité mais elle voulu trouver une faille pour avoir le dernier mot bien qu’elle n'était plus jalouse de Rüll...
Au début ça avait été de la jalousie... parce que c'était Rüll qui avait élevé Ellia, parce que c'était Rüll qui avait tenu dans ses bras Elba, parce que c'était Rüll qui était qualifiée de plus sage... pour tout cela elle ne s'était jamais permis d'aimer Ellia celle qu'elle avait élevé alors qu'elle mourrait d'envie de la serrer dans ses bras et de tout lui raconter sur l'été et ses belles choses. Mais elle s'était privée et continuait de le faire...dans sa folie débordante de résister, d'être toujours contre Rüll elle avait mentit toute sa vie, ou presque, elle regrettait le peu de temps passé en paix mais à toujours se morfondre, et à persister dans son jeu comme si cela pouvait l'aider à s'accrocher, elle lâcha cette réplique, plus par désespoir que par autre chose... une réplique qui pourtant sonnait trop vrai pour être prise à la légère :


"Rüll, je pense que nous nous trompons, le fautif n'est pas cet elfe, ou, soyons plus précis encore, cet elfe de lune, mais quelqu'un d'autre. Si Ellia ne s'était pas trouvée là, sur l'autre rive, il n'aurait jamais abandonné la biche, il ne l'aurait jamais tuée pour n'en rien faire ! Si tu ne l'avais pas ramenée si vite il serait retourné comme il l'avait dit vers la biche avec Ellia pour lui rendre un minimum d'honneur... Rüll où étais-tu pendant ce temps, comment remplissais-tu les devoirs que l'on t'a donné quand on t'as confié Ellia ?"

Elle souffla un peu, une partie rebelle en elle était contente, mais déjà l'autre était désolée pour Rüll et pour l'elfe, elle savait que ses paroles allaient être fatale.
Les fées s'agitèrent, l'elfe était incapable de comprendre leur langue, mais il se rembrunit.
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